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1 200 fidèles soutiennent Mère Julienne du Rosaire

L’ouverture officielle du procès diocésain de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire s’est déroulée de façon grandiose, dimanche soir dernier, à l’église de la Nativité de Notre-Dame de Beauport où plus de 1 200 fidèles ont assisté avec piété à cette liturgie spéciale.

C’est en effet dans un temple bondé, où l’on avait même ajouté des chaises à l’avant et réservé des places de choix pour plusieurs personnes handicapées, que le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, a présidé l’événement animé de plusieurs chants de la chorale de la Congrégation des sœurs Dominicaines Missionnaires Adoratrices fondée en 1945 par Mère Julienne du Rosaire avec bien peu de moyens.

C’est six ans après la mort de leur fondatrice en 1995 que la congrégation des Dominicaines Missionnaires Adoratrices a demandé à Mgr Maurice Couture, archevêque de Québec, d’introduire la cause de Mère Julienne du Rosaire en espérant qu’elle soit un jour béatifiée et canonisée. Cette demande a été réitérée à son successeur, le cardinal Marc Ouellet, le 24 mars 2004.

Une étude sérieuse

Pour que l’Église proclame qu’une personne est « sainte », c’est-à-dire qu’elle voit Dieu face à face et intercède pour nous auprès de lui, une étude sérieuse est nécessaire pour démontrer qu’elle a pratiqué les vertus chrétiennes à un degré héroïque et qu’elle peut être proposée comme modèle au peuple chrétien. On appelle cette étude « procès de béatification et de canonisation».
Le procès commence à l’endroit où la personne est décédée. C’est pourquoi cette première étape du procès de Mère Julienne a lieu dans l’Archidiocèse de Québec. Des personnes qui ont connu Mère Julienne du Rosaire seront interrogées pour vérifier l’authenticité de sa réputation de sainteté. Cette étape terminée, le dossier sera envoyé à Rome, à la Congrégation pour les Causes des Saints. Si les témoignages concordent et sont convaincants, et si un miracle vient appuyer ces déclarations, Mère Julienne du Rosaire sera déclarée « bienheureuse», c’est-à-dire que le Pape, reconnaissant l’œuvre de l’Esprit Saint dans la vie de Mère Julienne et son rayonnement spirituel véritable, proclamera qu’elle vit maintenant au ciel en communion avec Dieu et qu’elle peut être invoquée et vénérée dans l’Archidiocèse de Québec. Si d’autres miracles se produisent grâce à son intercession, une nouvelle étude aura lieu, et elle sera proclamée «sainte», c’est-à-dire qu’elle pourra être invoquée et vénérée dans l’Église universelle.

Des sessions tous les mercredis jusqu’à Noël

Originaire de Beauport, sœur Françoise Guillot, fille de Alphonse Guillot, ancien épicier de l’avenue Royale, et soeur de Roger Guillot, électricien, a été nommée à titre de vice-postulatrice dans la Cause de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire par le postulateur général de l’Ordre de saint Dominique pour promouvoir et s’occuper de la Cause pendant l’enquête diocésaine.
«L’ouverture du procès de béatification de Mère Julienne du Rosaire est aussi pour nous tous l’occasion d’affirmer notre foi dans le dogme de la Communion des saints que nous proclamons chaque dimanche lorsque nous récitons le Credo; dogme qui nous rappelle que, par le baptême qui nous a faits enfants de Dieu, nous participons à la sainteté de Dieu notre Père et nous sommes en communion avec tous les saints et saintes qui chantent sa louange, et nous aident dans notre pèlerinage vers notre demeure éternelle», a souligné sœur Guillot.
Au terme de cette liturgie spéciale, les fidèles ont été invités à se rendre au couvent des Dominicaines Missionnaires Adoratrices pour une visite à la crypte et une rencontre d’amitié. La prochaine session du tribunal ecclésiastique visant à recevoir les témoignages débutera à huis clos, le mercredi 17 septembre, à la maison mère des sœurs à Beauport. Elles se poursuivront ensuite à tous les mercredis jusqu’à Noël à l’archevêché de Québec. Un groupe de 10 personnes a été assermenté pour siéger au tribunal qui recevra les témoignages. Présidé par le cardinal Marc Ouellet, il est complété par Mgr Jean Pelletier, juge délégué, Mgr Roch Pagé, promoteur de la justice, Michel Latulipe, vice-promoteur de la justice, Denise Mathieu, notaire, Claudia Caceres, messagère, Lynda Lessard, Monique Robitaille, et Rose Turmel, copistes.

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