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Les travaux prioritaires changent à l’église de Giffard

L’assemblée de fabrique de la paroisse Saint-Ignace de Loyola n’investira plus dans la réfection de la toiture de l’église comme elle l’avait déjà annoncée. Les travaux seront plutôt concentrés sur des opérations plus urgentes comme la réfection complète du parvis qui s’effrite et risque de devenir dangereux.

«À l’automne 2009, nous avions annoncé aux paroissiens que le Conseil du patrimoine religieux, à la suite d’une demande de notre part, nous avait accordé une subvention de 599 541 $ pour refaire le toit de l’église. Ce montant représentait 70 % du coût des travaux évalués à 956 000 $. C’était une première étape qui devait se poursuivre sur trois ans. Au total, le toit nous aurait coûté aux alentours de 1, 3 M $ et même plus. La fabrique avait l’argent pour la première étape, mais pas du tout pour les deux autres», souligne le marguillier Jean Gobeil.
«Après les travaux de maçonnerie effectués en 2008 et 2009, une firme d’architectes nous a confirmé que les infiltrations, que nous croyions venir du toit, venaient plutôt de la maçonnerie. Depuis que ces travaux sont terminés, l’eau n’entre plus à l’intérieur de l’église. L’assemblée de fabrique a donc jugé qu’il n’était plus urgent de refaire la toiture. Selon les experts que nous avons consultés, elle semble bonne pour encore une dizaine d’années et plus», ajoute M. Gobeil.

D’autres travaux plus urgents

Lors d’une rencontre avec un représentant du Conseil du patrimoine religieux, il a été proposé à l’assemblée de fabrique de modifier le protocole d’entente afin de pouvoir utiliser cette subvention de près de 600 000 $ pour réaliser d’autres travaux que le carnet de santé de l’église indiquait comme urgents.
«Nous avons donc opté pour la réfection complète du parvis qui s’effrite et qui risque de devenir dangereux, la réparation des plâtres intérieurs dans la partie derrière l’orgue, le remplacement de l’entrée électrique à la sacristie et la mise aux normes complète du système, l’enlèvement de la cheminée qui se dégrade rapidement par la pluie et les intempéries, car elle n’est plus utilisée depuis le remplacement du système de chauffage à l’huile par une chaudière au gaz naturel, ainsi que pour l’installation d’arrêt-glace sur les côtés de la toiture au dessus des portes pour la sécurité de tous», précise M. Gobeil.
Tous ces travaux sont estimés à 864 840 $ et seront subventionnés à 70 % par le Conseil du patrimoine religieux. Fait à noter, la grande générosité des paroissiens avait permis d’amasser plus de 130 000 $ depuis 2006 dans le cadre d’une vaste levée de fonds pour refaire le toit de l’église.
<@CP> (Photo Michel Bédard)

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