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La nouvelle tendance en éducation

ÉCOLE. Le bon vieux pupitre en bois avec sa chaise tend à disparaître pour faire place aux classes flexibles dans certaines écoles primaires de Beauport. C’est le cas notamment de l’École des Cimes, qui en est à sa deuxième année de l’implantation de cette nouvelle façon de faire.

Du travail en sous-groupe avec une table en U.

(Photo gracieuseté)

Une classe flexible utilise un espace décloisonné avec plusieurs nouveaux objets pour travailler. Des tables en U pour se mettre au boulot en sous-groupe, des gros ballons, des bancs oscillants, des tapis et divans et des sièges coquilles sont tous utilisés par les élèves pour bosser. «Il faut adapter notre enseignement, nous n’avons plus de devoir et utilisons la technologie comme les iPad pour travailler. Ce type d’enseignement apprend aussi à l’élève à faire des choix alors qu’il opte pour l’endroit où il est confortable afin d’accomplir la tâche demandée par le professeur. S’il choisit un mauvais endroit, il doit composer avec et il est probable qu’il adoptera un endroit plus approprié la prochaine fois», explique la directrice de l’école, Nadine Gauthier.

C’est du camping? Non, simplement un peu de lecture dans la tente.

(Photo gracieuseté)

Décision irrévocable

Cette façon d’étudier n’est pas le seul changement pédagogique alors qu’une classe de deuxième année travaille en co-enseignement. Deux professeurs enseignent simultanément avec deux groupes d’élèves pour former une seule classe flexible dans un plus grand local. «C’est notre seule classe qui procède de la sorte, mais les résultats sont positifs jusqu’à maintenant. Pour ce qui est des classes flexibles, je dirais que 75% de nos enseignants utilisent des variantes et que le reste des professeurs vont suivre dans le futur. Il est hors de question de revenir dans le passé, il faut s’adapter et prendre le virage.»

Du côté de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS) la conseillère en communication, Isabelle Bédard-Brûlé, assure que les classes flexibles sont courantes sur le territoire de la CSDPS. «C’est difficile à quantifier parce qu’il y a beaucoup de versions hybrides, mais c’est définitivement une tendance d’aller avec des espaces décloisonnés dans les classes primaires.»

Ceux qui tiennent à une pédagogie plus classique n’ont qu’à bien se tenir.

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