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Sunny K. Claveau: pas le pire chauffard du Québec

TÉLÉVISION. Sunny K. Claveau part la tête haute de la deuxième édition des Pires chauffards québécois, diffusée cet hiver sur les ondes de Ztélé. Éliminé au seuil de la finale, le résident de Saint-Roch y voit avant tout un jeu qui place les huit participants dans des situations généralement improbables et qui, de ce fait, n’est pas nécessairement le reflet de leurs compétences au quotidien derrière le volant.

Le jeune homme de 24 ans ne cherche pas à tout prix à se distancer de l’image qu’on peut se faire d’un participant à l’émission Les pires chauffards québécois. Seulement voilà, le conducteur inconscient qui se croit au-dessus du Code de la sécurité routière, ce n’est pas lui. Surtout, «je n’ai jamais eu d’accidents qui impliquaient des gens, je n’ai jamais mis la vie de personne en danger.»

Aussi, si Sunny s’est retrouvé sur ce plateau de tournage, c’est avant tout en raison d’un «running gag» entre amis. Il sourit, indulgent: «Je suis le seul dans mon groupe d’amis à conduire; ils aiment ça dire que je chauffe mal.» L’un d’eux l’a donc inscrit à l’émission, et l’étudiant en administration a été propulsé sous le feu des projecteurs pour amuser la galerie.

Dignité sans égratignures

«Il y a certaines épreuves du quotidien, comme le stationnement en parallèle, mais il y a aussi beaucoup d’épreuves bouffonnes, improbables», comme de faire marche arrière dans un véhicule récréatif (VR), sans miroir, le long de deux rangées de voitures, ou d’effectuer un dérapage contrôlé à plus de 70km/h, énumère-t-il. S’il a découvert qu’il n’était pas «un fan de vitesse», force lui est d’admettre que ces situations extrêmes ont peu à voir avec sa pratique au quotidien. Tout au plus conviendra-t-il qu’elles l’auront rendu plus à l’aise et en contrôle de la voiture.

Des véhicules auront subi quelques égratignures, mais sa dignité, elle, est sauve. «On ne voulait pas faire rire de nous – on voulait faire rire les gens, mais on ne voulait pas être des têtes de Turcs comme on peut le devenir dans une émission comme ça», mentionne celui qui se fait le porte-parole de ses pairs. Pari relevé, croit-il d’ailleurs, avec la conviction que «la production a respecté notre intégrité».

L’appel du petit écran

De faire bonne figure devant la caméra tout en restant authentique, c’est là le plus important pour Sunny. Et ce, quand bien même les réseaux sociaux auront parfois prétendu le contraire de façon désobligeante. «On ne rend pas compte à quel point ça peut nous impacter, les commentaires. Il y a plein de gens que tu ne connais pas qui parlent de toi, qui t’insultent même, des fois, tout à fait gratuitement.»

Mais au final, «parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en», conclut celui qui, à défaut d’avoir remporté le titre de «pire chauffard du Québec», ressort de cette expérience avec la piqûre de la télévision.

Son pire moment?

«L’épreuve de dérapage contrôlé sur la gravelle. J’allais à 84km/h, je n’ai pas réagi assez vite pour faire la manœuvre: j’ai passé tout droit et je suis allé frapper le mur de styromousse. L’impact a été tellement fort que le pare-brise a éclaté. C’était digne d’une scène de cascade. Mais je ne trippais pas pantoute, j’avais peur de reprendre le volant après.»

Québec Hebdo

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