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Améliorations de 500 000$ aux enclos canins de la SPA de Québec

GESTION ANIMALIÈRE. Confinée dans l’ancien garage mécanique qui lui sert de refuge, la Société protectrice des animaux (SPA) de Québec améliore ses installations par phases. Majeure, la prochaine étape nécessitera un budget de 500 000$ pour permettre l’amélioration des enclos extérieurs pour chiens.

C’est du moins l’objectif que se fixe à court terme l’organisme qui vient en aide aux animaux domestiques abandonnés et maltraités. L’intention signifiée dans le bilan annuel de la SPA Québec a été confirmée par son directeur général, Denys Pelletier. L’objectif consiste à poursuivre l’amélioration du refuge au bénéfice des pensionnaires.

«Déjà 140 000$ ont été investis pour rénover l’accueil, ainsi que les secteurs pour l’adoption des chats et des chiens. Maintenant, c’est au tour des enclos d’intégration et d’observation des chiens, de même que leur prolongement extérieur que nous aimerions éventuellement agrandir et couvrir», explique M. Pelletier.

Le projet ambitieux se complétera par des bonifications aux systèmes de drainage et de ventilation, en plus de l’installation de surfaces de plancher hydrofuges. L’intégrité du bâtiment étant touchée, il faudra obtenir les autorisations municipales.

«Nous avons plusieurs fois évoqué que la SPA devait impérativement se relocaliser ou, à tout le moins, procéder à des rénovations notables. L’état des lieux ne convenait plus et constituait un handicap à la poursuite de nos activités, empêchant de développer de nouveaux services. C’est ce que nous faisons par étape, à la hauteur de nos modestes moyens», précise M. Pelletier, qui convient que l’investissement est majeur.

Principaux défis

Pour y parvenir, la SPA Québec devra miser plus que jamais sur l’apport des dons pour boucler son budget et dégager des marges de manœuvre pour se donner le moyen de ses ambitions. Le problème que constate Denys Pelletier, c’est que les communautés francophones sont moins généreuses que celles anglophones envers leur refuge animalier. Pendant que des villes de l’Ouest canadien comparables à Québec profitent de 2 à 3 M$ en dons annuellement, lui espère surpasser 200 000$.

Un autre défi régional concerne l’obligation d’enregistrer les animaux de compagnie, ce qui n’est pas le cas de la principale clientèle féline. Cela facilite leur identification et leur retraçage, en plus de rapporter des fonds nécessaires à la mission du refuge. De façon complémentaire, les efforts de stérilisation doivent être priorisés, considérant qu’un couple de chats peut engendrer 500 000 descendants en 8 ans.

Enfin, il appert que la plus grande sensibilisation de la population au bien-être animal a des effets pervers. Ainsi, depuis quelques années, les admissions sont en baisse. Il n’est d’ailleurs pas rare que des refuges d’autres régions et d’autres provinces se contactent pour pallier une pénurie momentanée, principalement pour les chiens. Bonne nouvelle à première vue, mais qui induit une baisse de revenus. D’où l’importance, pour le d.g. de la SPA Québec, «de maximiser l’apport de dons, afin d’assurer la viabilité de son organisme et lui permettre de répondre aux exigences croissantes en matière de soins animaliers».

Opérations 2015 en chiffres

Chiens : 723 entrées vs 532 adoptions/réclamations

Chats : 2393 entrées vs 1578 adoptions/réclamations

Autres : 247 entrées vs 189 adoptions/réclamations

Québec Hebdo

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