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Une sauveteuse sauve deux enfants

Lors de la récente canicule, qui a affligé le Québec, plusieurs parents ont décidé d’emmener leur progéniture à la piscine pour se rafraîchir. Cette période de l’année est très occupée pour les sauveteurs travaillant dans les piscines publiques. À la piscine de Giffard à Beauport, la sauveteuse Anne-Julie Lessard a démontré une vigilance exemplaire en prêtant assistance à deux enfants en très mauvaise posture.

Anne-Julie Lessard assure que la formation reçue est adéquate pour venir en aide aux personnes en détresse dans la piscine.

Photo gracieuseté

L’incident a eu lieu le 27 juin en après-midi alors qu’il y avait beaucoup de gens qui profitaient du bonheur que peut procurer une baignade en pleine chaleur. Deux garçons de 11 ans jouaient près de la délimitation entre le bassin peu profond et celui creux. Les garçons se sont alors aventurés dans la partie profonde de la piscine et rapidement ils se sont retrouvés en danger.

«Il y a un des garçons qui s’agrippait à l’autre et qui l’entraînait vers le fond de la piscine, car il ne savait pas nager. J’ai devancé le père d’un des jeunes en sautant immédiatement à l’eau avec ma bouée banane pour porter une assistance rapide aux enfants. Ils ont agrippé la bouée et j’ai demandé à celui qui savait nager d’aller sur le bord de la piscine pendant que j’escortais celui qui ne savait pas nager dans une zone hors de danger. L’intervention s’est bien déroulée et le pire a été évité», relate celle qui en est à sa quatrième année comme sauveteuse à la Ville de Québec.

Le père qui était sur place a chaleureusement remercié la jeune femme pour son geste. Pour Anne-Julie Lessard qui est native de Beauport, l’action posée fait tout simplement partie de son travail. «J’ai juste fait ma job, il y a des interventions plus corsées que la mienne pendant un été et c’est pour cela que nous sommes en poste», soutient la sauveteuse, qui a avoué que les deux garçons se seraient probablement noyés sans intervention.  

Travail exigeant

Ne devient pas sauveteur qui veut à la Ville de Québec. Il y a une requalification obligatoire tous les deux ans en plus de plusieurs formations à suivre. Un sauveteur ne travaille jamais plus de huit heures par jour et ne fait jamais plus de quatre heures de façon consécutive.

À la piscine de Giffard, il y a toujours cinq sauveteurs qui travaillent en même temps autour du bassin et il y a des rotations de poste à tous les 15 à 20 minutes pour les aider à garder un focus élevé. Évidemment, l’utilisation du cellulaire pendant le travail est prohibé. «La partie difficile est de garder notre concentration sur ce qui se passe dans l’eau. Il y a aussi une partie du travail qui consiste à maintenir les clients satisfaits en donnant un service courtois avec le sourire. Personnellement, j’aime ce boulot pour le travail d’équipe et la joie de voir les jeunes passer du bon temps», termine celle qui a l’aspiration de devenir enseignante au primaire.

Il y a maintenant deux jeunes garçons qui souhaitent l’avoir comme professeure.   

Mme Lessard adore son travail, notamment «pour le travail d’équipe et la joie de voir les jeunes passer du bon temps»

Photo gracieuseté

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