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Commencer en s’amusant et finir en travaillant

PROFIL. Débuter dans le monde des affaires n’est pas une chose banale, mais le faire à l’âge de 16 et 18 ans sort de l’ordinaire. C’est ce qui est arrivé à Maxime Cossette et Étienne Vauzelle quand ils ont fondé l’entreprise Hypertek, spécialisée en sonorisation et en éclairage à Beauport.   

«Il n’y a pas eu énormément d’avancées technologiques en sonorisation, c’est l’éclairage qui est beaucoup plus sophistiqué dans les dernières années», selon les deux hommes.

(Photo Métro Média – Jean Carrier)

«Au début, en 2014, nous étions cinq. Nous avons commencé tranquillement en prenant quelques contrats ici et là pour le plaisir. Quand c’est devenu plus sérieux, il restait Étienne et moi qui voulions continuer l’aventure. Nous avons étudié en technique électronique avec le profil audiovisuel au Cégep Limoilou et nous avons suivi un cours de lancement d’entreprise à Fierbourg tout en nous occupant de notre bébé», spécifie Maxime qui a toujours eu la fibre entrepreneuriale alors qu’il avait un petit commerce de prise de photos en 4e année.

Les deux comparses ont réinvesti beaucoup des profits dans l’achat d’équipements et il fallait trouver une alternative pour sécuriser tout ce matériel. La solution allait provenir d’un endroit inattendu. «Nous louons le garage de ma maison familiale avec un espace pour nos bureaux au-dessus. Évidemment, nous payons un loyer à mes parents et c’est très pratique pour nous. Je n’ai pas à battre le trafic le matin» ajoute le jeune homme de 22 ans qui savait depuis l’école secondaire (Samuel-de-Champlain) qu’il voulait travailler en audiovisuel.     

En progression

Avec les études terminées, les deux professionnels ont été en mesure de mettre plus d’efforts dans l’entreprise en 2017. Le résultat a été significatif avec un chiffre d’affaires qui a immédiatement triplé. «C’est un milieu de bouche à oreille et nous pouvons nous concentrer à fournir un service à la clientèle hors pair. Cependant, il est possible que l’amélioration soit freinée par le manque de main-d’œuvre. Dans notre domaine aussi, il y a un manque important sur cet aspect», admettent les deux dirigeants qui opèrent avec une banque de huit pigistes pour travailler les plus gros contrats.

Horaire difficile

Comme les contrats sont souvent la fin de semaine, les deux associés sont habitués de composer avec un emploi du temps à l’envers des métiers traditionnels. «Nous travaillons un peu moins en début de semaine ou nous en profitons pour faire de l’administration. Plus la semaine avance, plus nous sommes occupés. C’est un métier où il y a des gros <@Ri>rush <@$p>, il y a vraiment des périodes où l’on peut travailler 100 heures par semaine. Pour nous, le printemps est crucial, car ce sont les spectacles de fin d’année dans les écoles et c’est une bonne partie de notre clientèle.»

Ce n’est pas les projets qui manquent avec le dynamisme de cette jeune compagnie. Faire une percée dans le milieu des festivals durant l’été est un objectif futur. L’ajout d’un employé à temps complet et déménager éventuellement les locaux de l’entreprise est aussi dans les plans. Comme on dit, il faut couper le cordon à un moment donné.   

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