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Médecins à Sainte-Brigitte: la Coop de santé dénonce la rigidité des règles ministérielles

SANTÉ. Même si trois nouveaux médecins finissants ont manifesté leur intérêt de s’établir à la Coop de santé Sainte-Brigitte-de-Laval, il a peu de chances que l’établissement puisse accueillir un nouveau médecin cette année.

La coopérative de Santé Sainte-Brigitte-de-Laval

(Photo gracieuseté – Didier Bonaventure)

La coopérative de santé a dénoncé, lors d’une conférence de presse la rigidité des règles ministérielles qui empêchent le recrutement de médecins dans la municipalité.

En effet, le département régional de la médecine générale et le ministère de la Santé ont annoncé récemment que sept postes seront ouverts pour les nouveaux médecins dans le secteur de Québec, Portneuf et Charlevoix en 2018. Aucune embauche n’est prévue pour le territoire du CLSC Beauport, dont fait partie Sainte-Brigitte-de-Laval.

Ces sept embauches ont pour la plupart été dirigées vers les super cliniques et les urgences hospitalières. C’est donc là que les trois médecins avec qui la Coop de santé était en communication devront postuler pour commencer leur carrière. 

Et maintenant?

L’organisme doit aller chercher l’un des deux médecins déjà en pratique sur le territoire du CLSC Beauport, ou des médecins qui ont plus de 20 ans d’expérience et qui ne sont pas soumis aux mêmes règles.

Les deux médecins du territoire, dont l’identité est inconnue par la Coop, pourraient choisir de joindre les rangs de la Coopérative de santé. En fait, la conférence de presse avait notamment pour but de les courtiser.

«Ce n’était pas le scénario qu’on préférait, puisque les autres cliniques sont déjà en manque d’effectifs. On aurait préféré faire venir un nouveau médecin dans la région», explique Véronique Loubier, coordonnatrice de la Coop.

La Coop de santé Sainte-Brigitte-de-Laval a jusqu’au 15 novembre pour obtenir une dérogation afin de faire ouvrir un poste chez elle et accueillir un nouveau médecin facturant. «On tente le tout pour le tout», termine Mme Loubier.

Le député de Montmorency Raymond Bernier appuie la clinique et était d’ailleurs présent lors de la conférence de presse. «Il n’y a rien d’impossible avec M. Bernier. On continue de faire nos démonstrations, mais ce n’est pas une décision politique, c’est une décision purement administrative», a mentionné son attaché politique, Michel-Éric Castonguay.

La venue d’un médecin permettrait également à l’organisme d’engager une super-infirmière, qui doit être chapeautée par un m��decin. Les infirmières cliniciennes déjà en poste pourraient également avoir plus de responsabilités, comme la vaccination des enfants de moins de quatre ans.

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