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La Place Saint-Thomas-de-Villeneuve prend forme

ART PUBLIC. Plusieurs travailleurs s’affairent depuis quelques jours à l’espace vert situé en façade de la deuxième phase de la Villa Beauséjour construite sur l’ancien emplacement de l’église de Villeneuve. Après un an d’attente, voilà que le projet des artistes Jean-François Cooke et Pierre Sasseville, intitulé «De l’eau sur le feu…», prend forme en rappelant le classicisme des jardins français.

Maintenant connu sous le nom de «Place Saint-Thomas-de-Villeneuve», le site mettra en valeur deux sculptures classiques de l’histoire de l’art, «Le Penseur» de Rodin et «Le Discobole» attribué à Myron dans une interprétation colorée de ces deux célèbres oeuvres emblématiques de l’histoire de l’art.

La Ville de Québec avait confirmé la mise en marche de ce projet en attribuant en décembre 2013 un contrat de 34 790$ aux artistes Cooke et Sasseville qui avaient déjà à leur crédit de nombreux projets d’art public en province.

À l’instar de certaines de ses réalisations antérieures, le duo a choisi d’user d’une stratégie visuelle axée sur l’utilisation d’objets figuratifs reconnaissables mis en scène de manière à en accentuer le pouvoir d’évocation.

La réflexion et le mouvement

Si «Le Penseur» symbolise le temps d’arrêt, la pensée, la réflexion, «Le Discobole» illustre le geste, le mouvement, l’action. Installées sur des socles cylindriques de béton semblant être connectés au réseau d’aqueduc du secteur, ces deux sculptures de bronze seront peintes aux couleurs de l’eau et du feu, comme si ces deux éléments jaillissaient littéralement des canalisations municipales.

Selon les deux artistes, la proximité de la rivière Montmorency et du fleuve Saint-Laurent a joué un rôle important dans le développement de Beauport-Est. La présence d’un ruisseau et d’une source souterraine à même le site d’implantation de la Place Saint-Thomas-de-Villeneuve a également été évoquée par certains résidents.

Divers incendies ont eu lieu dans le secteur au fil des ans, contribuant à modeler le paysage urbain actuel, l’eau étant le symbole de stabilité et de développement et le feu, le moteur de changements.

L’intérêt d’une telle pièce pour le duo est d’offrir aux usagers du secteur un réel contact avec l’art qui se fait en offrant une expérience visuelle ludique et chargée symboliquement par l’utilisation de diverses références.

 

Québec Hebdo

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