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Jean-François Gosselin, le défi de bien gérer son temps

Pour Jean-François Gosselin, le chef de l’opposition à la ville de Québec, gérer son temps est devenu un défi de tous les jours depuis son assermentation à l’hôtel de ville.

«Le fait que je peux compter sur Stevens Mélançon comme président d’arrondissement dans Beauport me facilite la vie.»

Photo TC Media – Jean Carrier

«Il faut bien balancer le temps entre mon district, mon arrondissement et mon chapeau comme chef de l’opposition. Il est important de bien déléguer pour y parvenir. Le fait que je peux compter sur Stevens Mélançon comme président d’arrondissement dans Beauport me facilite la vie. Ça me permet de me concentrer sur d’autres enjeux.»

Parmi ces enjeux, le projet de tramway du maire de Québec est au centre des préoccupations. Il assure que la population de Beauport est grandement interpellée par les plans d’avenir de la ville sur ce moyen de transport.

«Partout où je vais, les gens m’en parlent constamment.»  

Le plan de tramway n’avait pas été abordé par le maire lors de la campagne électorale. Jean-François Gosselin est contre ce projet, mais il est surtout contre l’idée de ne pas consulter la population de Québec. «Ce n’est pas un caprice de vouloir un référendum sur ça. Je ne demanderai pas de consulter la population sur chaque idée du parti adverse, mais un projet de deux milliards pour les cinquante prochaines années, je crois que la population doit pouvoir se prononcer.»

Apprendre à l’opposition

Questionné à savoir s’il était vraiment prêt pour être maire lors de la dernière élection, Jean-François Gosselin a préféré répondre sur son nouveau travail de chef de l’opposition. «C’est le meilleur endroit pour apprendre à connaître la ville et répondre aux questions s’y rapportant. Ça t’oblige à te préparer sur l’ensemble des aspects d’une ville.»

La chose principale qu’il tient à continuer à faire tout le long de son mandat est de questionner les dépenses de la Ville. «Il faut arrêter de dire, c’est ça que ça coûte. Il faut questionner les coûts et obtenir les meilleurs prix possibles», en donnant l’exemple de certains abris-bus au coût de 750 000$.

Il reproche aussi à la Ville une certaine lourdeur bureaucratique quand vient le temps de trouver de l’information. «Je comprends mieux le fonctionnement de la machine. Cependant, l’information est beaucoup plus accessible que quand j’étais seulement candidat. Je vais continuer à apprendre les rouages et je serai prêt dans quatre ans.»

Une chose est certaine, il n’y a aucune ambiguïté sur son désir de devenir maire.      

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