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Un lieu de splendeurs

Marcher autour d’un étang en prêtant une oreille attentive aux chants des oiseaux et à l’eau qui lentement s’écoule, tout en gardant les yeux grands ouverts pour admirer à la fois la splendeur du paysage et la faune qui se fait parfois discrète. Voilà ce que propose le Parc riverain des beaux prés aux plus fervents amateurs de plein air.

Qu’ils soient résidents de la Côte-de-Beaupré ou encore seulement de passage, les jeunes et moins jeunes ont désormais accès au parc riverain, et ce, depuis le 18 juillet dernier. Ce parc, qui a notamment pour but de préserver cet inestimable milieu humide, est le fruit du travail acharné de deux groupes de citoyen, le Comité d’environnement Côte de Beaupré ainsi que la Corporation du parc riverain. C’est grâce à eux que le projet s’est finalement concrétisé, après que les citoyens l’eurent ardemment désiré durant une vingtaine d’années.

Le site, situé à proximité de la batture des îlets appartenant au club de chasse Les Garrots et contigu à la rivière Cazeau à l’ouest, est bordé par le fleuve. Une proximité avec l’univers marin sur laquelle les instigateurs du projet ont décidé de miser. «Le parc, c’est une façon de faire le lien entre ce que le fleuve nous apporte et le patrimoine culturel de la côte», de souligner Richard Legault, président du Comité d’environnement Côte de Beaupré.

Les deux comités de citoyens veulent que le site soit d’abord et avant tout un lieu à vocation régionale et qu’il serve de tremplin pour faire connaître les ressources encore peu connues de la côte.
«Le site servira de lieu d’interprétation, de dire M. Legault. Des panneaux sont d’ailleurs déjà prêts».

Projet de longue haleine
Devant la dégradation et la perte de plus de 500 ha, soit 5 km carrés de terrains humides, les deux groupes se sont donné pour mission de protéger 40 ha de milieux humides, par le biais de deux sites de conservation, dont le parc riverain.
C’est au printemps dernier que les deux groupes ont décidé, devant l’impasse des pourparlers entrepris avec le ministère des Transports du Québec (MTQ), d’ouvrir le site aux citoyens en collaboration avec le MTQ, qui consent néanmoins à prêter le terrain jusqu’en octobre prochain.
Futur incertain

Bien que le parc ait déjà ravi le cœur de bon nombre de visiteurs, son futur demeure incertain. «C’est un test que nous faisons actuellement, pour voir si les gens vont aimer ça», mentionne M. Legault. Un sondage d’opinion devrait éventuellement être mené auprès de la population afin d’évaluer l’intérêt de cette dernière envers le projet.
M. Legault ne semble pas s’inquiéter outre mesure de la situation particulière entourant le terrain, actuellement prêté par le MTQ. Il soutient que le ministère est prêt à céder le site. Il ne manque plus que l’organisation qui sera chargé de la gestion.

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