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Retour sur les moments marquants de 2020 (dernière partie)

Rétrospective 4
/Photo 123 RF Photo: Sergey Isaev

RÉTROSPECTIVE. En ce début d’année, Le Beauport Express vous propose un retour sur les événements locaux qui ont retenu l’attention au cours des 12 derniers mois.

Octobre

Fromagerie Victoria arrive à Beauport

Un nouveau restaurant fait son entrée à Beauport alors que la Fromagerie Victoria y implante sa troisième succursale sur le territoire de la Capitale-Nationale. L’entreprise, qui fêtera ses 75 ans d’existence en 2021, possède maintenant 15 restaurants dans la province. Le commerce, d’une superficie de 5500 pieds carrés et pouvant accueillir 150 personnes, est situé au 819 rue Clémenceau.

Photo gracieuseté

Deux entrepreneurs sauvent l’Halloween

Les propriétaires du commerce la Bûche Glacée, Sara-Jeanne Bouchard et Philippe Larouche, n’ont jamais attendu les annonces du gouvernement en rapport avec la crise sanitaire alors que le couple a décidé de sauver la fête de l’Halloween.

«L’idée est venue à la mi-septembre à la suite de la lecture d’un article qui prévoyait l’annulation de la fête de l’Halloween. C’est une fête que j’adorais quand j’étais jeune. Je trouvais simplement ça inconcevable pour les enfants et il était impossible qu’on ne fasse rien. C’est pour cela que nous avons pris notre concept de chasse aux bonbons de la fête de Pâques. Nous l’avons amélioré pour offrir une boîte clé en main aux parents qui veulent faire une chasse aux bonbons avec leur progéniture dans le confort de leur domicile», affirme Sara-Jeanne Bouchard. L’idée semble avoir été fort appréciée par la population alors que plus de 1000 boîtes ont été livrées.

Photo gracieuseté

Nouveau skateparc au parc de la Ribambelle

Le projet de skateparc au coût de 364 873$ est en cours de réalisation au parc de la Ribambelle. La fin des travaux est prévue pour l’automne 2020, mais l’ouverture du skateparc pourrait être repoussée au printemps 2021. Il faut noter que les travaux ne chambouleront aucunement les activités hivernales alors qu’une patinoire et un sentier glacé seront disponibles pour les adeptes du patin. Le contrat a été confié à l’entreprise Les mains vertes du Paysage.

Photo Métro Média – Thaïs Martel

Nouvelle SAQ verte à Beauport

La Société des alcools du Québec (SAQ) a ouvert une nouvelle succursale au coin du boulevard Raymond et de l’avenue Nordique dans le stationnement du super C. La bâtisse de 4000 pieds carrés remplace une SAQ express alors que l’investissement total est de 150 000$. Les protecteurs de l’environnement seront heureux d’apprendre que plus de 10 000 bouteilles recyclées ont servi pour la production de béton, des trottoirs et de l’aménagement paysager.

Photo Métro Média – Jean Carrier

Novembre

Témoignage de Rémy Bélanger de Beauport

L’une des victimes du tueur samouraï a souhaité donner sa version des faits sur sa page Facebook de la nuit d’horreur de la dernière fête de l’Halloween. Dans un vidéo d’une durée de 46 minutes, Rémy Bélanger de Beauport raconte son histoire qui glace le sang alors qu’il gardera de nombreuses séquelles de cette nuit fatidique.

Le témoignage bouleversant permet de constater la violence des actions subites et de la rapidité avec laquelle elles se sont produites, la résilience du musicien qui voulait par-dessus tout rester en vie, et finalement la grandeur d’esprit de la victime qui démontre une empathie authentique pour son agresseur.

Photo gracieuseté

Le Café de la Poste tombe au combat

La crise de la COVID-19 a fait une nouvelle victime économique alors que le commerce beauportois du Café de la Poste ferme définitivement ses portes. Les propriétaires depuis le mois de mars dernier, Nicholas Thibeault et Guylaine Leblond, en sont venus à ce constat déchirant il y a quelques semaines.

«Disons que la conjoncture  n’aide vraiment pas les choses. Ce n’est pas une décision que l’on prend avec joie et il est évident que les choses se seraient passées différemment s’il n’y avait pas eu la crise de la COVID-19. Le fait d’opérer les affaires de Baie-Saint-Paul rend les choses également difficiles. Nous allons rapatrier la production de café ici», explique la propriétaire Guylaine Leblond. Cependant, le café beauportois sera toujours produit par les propriétaires alors qu’il sera possible de se procurer le produit au Marché Pie XII.

Photo Métro Média – Jean Carrier

Joëlle Gosselin joue au soccer en Israël

La joueuse de soccer beauportoise Joëlle Gosselin a signé son deuxième contrat professionnel et évolue présentement en Israël. L’ancienne gloire du Rouge et Or s’est envolée rapidement pour la chaude destination, qui fera contraste avec son premier séjour professionnel en Finlande.

«Ça fait quelque temps que je savais qu’un club en Israël voulait de mes services. Cependant, je n’ai pas pu partir aussi rapidement que prévu en raison de la pandémie. Comme au Canada, leur saison a dû être repoussée. Je savais donc que j’allais jouer en Israël, mais je ne savais pas quand j’allais être capable de partir. Du jour au lendemain, mon agent m’a envoyé un billet d’avion et m’a dit que je partais trois jours plus tard. Cela n’a pas été facile sur le coup, mais c’était la décision à prendre pour accepter ce nouveau défi. Cela s’est déroulé très rapidement et je suis maintenant en Israël.» La fierté du Royal Beauport mentionne également que la langue et la chaude température sont les principales difficultés de son nouvel environnement alors que l’attaquante est enchantée de sa nouvelle expérience de vie.

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Victoire citoyenne à Beauport

Le projet de réduction de la vitesse sur la rue Berrouard à Beauport a connu un dénouement positif. La Ville de Québec a présenté son rapport qui démontre que les initiatives pour contrer la vitesse ont eu l’effet escompté sur les automobilistes. Une situation qui n’est pas passée inaperçue aux yeux du conseiller municipal de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, Jean-François Gosselin, qui appuie le projet des mesures préventives depuis le commencement.

«Je suis très content alors qu’on peut voir que le projet pilote a donné quelque chose. C’est une victoire citoyenne parce que la mobilisation de la population beauportoise a forcé la Ville à agir dans le dossier. Il ne faut pas oublier que l’Administration actuelle ne concédait même pas qu’il y avait un problème de vitesse initialement sur la rue Berrouard.»

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Décembre

L’Odyssée Bleue combat l’isolement

L’organisme l’Odyssée Bleue voyait ses membres avoir besoin plus que jamais de leurs services à l’approche de Noël et l’organisme beauportois n’allait pas les décevoir. L’organisme a effectué une grande tournée d’une dizaine de résidences de la région de Québec afin de faire plaisir à sa clientèle.

«C’est probablement le temps de l’année le plus difficile pour les personnes seules et notre organisme compte beaucoup de gens qui ont besoin de réconfort. Une bonne partie de nos 85 membres âgées de 18 à 80 ans vivent en résidence spécialisée et c’est encore plus difficile de faire des activités avec la collaboration de ces résidences qui ne prennent aucun risque avec le contexte de la pandémie. Rien n’a été oublié pour que notre monde passe une fête grandiose. Le père Noël sera sur place en compagnie de plusieurs lutins. Nous distribuerons des gâteries et du café, mais surtout de la chaleur humaine tout en respectant la distanciation sociale alors que l’activité sera tenue à l’extérieur», expliquent conjointement Yan Karmouche et Barbara Hernandez.

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La sécurité routière prise au sérieux

La municipalité de Sainte-Brigitte-de-Laval a décidé de prendre le taureau par les cornes et de régler les problèmes de vitesse dans ses rues. Un nouveau comité de sécurité routière a vu le jour et la responsabilisation de la population connaît un vif succès.

@B:«C’est une façon de donner le pouvoir aux citoyens. J’étais tannée de toujours voir les mêmes plaintes sur la vitesse revenir continuellement, j’ai décidé d’y aller avec une nouvelle approche et le maire a accepté de faire confiance au processus», précise Édith Couturier, conseillère municipale du district 6 qui pilote le projet. Plusieurs solutions sont maintenant envisagées alors que le comité a identifié avec l’aide de la population les cinq endroits le plus dangereux de la communauté.

Photo Métro Média – Thaïs Martel

La réanimation des Lost Fingers

Le groupe The Lost Fingers a vécu la période de la crise sanitaire avec beaucoup de difficultés. Une période sombre selon le chanteur et guitariste Byron Mikaloff, alors que le groupe fort apprécié des Québécois aurait pu disparaître.

«C’était très nébuleux. Ce n’est pas tout le monde dans notre groupe qui fait ça comme emploi à l’année longue et on a des familles également. Personnellement, je me suis remis en question et je me suis demandé s’il ne fallait pas que je fasse autre chose. La période du mois d’avril et mai a été très difficile. J’ai fait une dépression et ça ne me dérange pas d’en parler parce que c’est simplement la réalité. Je ne veux pas attirer la pitié. Je veux simplement que les gens sachent que c’est une période difficile pour les artistes au même titre que d’autres secteurs comme la restauration et on se demande de quoi on va vivre alors qu’on a tout juste de quoi pour garder la tête au-dessus de l’eau», s’exprime le Beauportois avec franchise comme un grand livre ouvert. Fort heureusement, un projet d’un nouvel album dans les deux langues fait l’avenir d’un bon œil au sympathique quatuor.

Photo gracieuseté

Les Sœurs de la Charité reprend ses terres

Le projet de 6500 unités du Groupe Dallaire sur les terres des Sœurs de la Charité ne verra jamais le jour alors que la communauté religieuse a repris possession de ses terres. L’accord a été conclu au montant de 34M$. Jean M. Gagné, administrateur principal de la Corporation de Services Mallet qui gère la Maison Généralice, refuse de voir l’abandon du projet comme une victoire pour les mouvements citoyens qui s’opposaient à l’investissement du groupe Dallaire.

«Il n’y a aucun lien avec ça. C’est une décision qui fut prise d’un commun accord tout simplement. Il y a une certaine amertume de voir la fin du partenariat avec le groupe Dallaire, mais il faut voir le bon côté des choses alors que nous avons la chance de faire un projet inclusif sur une terre de 211 hectares.»

Photo Métro Média – Jean Carrier

 

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