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Restaurant Buffet Royal: c’est parti pour le retour aux sources du drive-in

La voiture sur la photo est la voiture de livraison du restaurant qui a été utilisée de 1972 à 2010. (Photo gracieuseté) Photo:

COVID-19. Le restaurant Buffet Royal est bien installé à Beauport depuis 1956. Devant la crise actuelle du coronavirus, l’entreprise familiale effectue un virage à 180 degrés pour offrir à nouveau le service au volant (drive-in) à sa clientèle, comme c’était le cas pour la période allant de 1956 à 1980. Une initiative qui demandera certainement un ajustement pour son propriétaire Éric Sanfaçon.

Une photo datant de 1978. (Photo gracieuseté)

«Il y a un certain stress qui s’installe. Nous utiliserons les cabarets d’origine que j’ai fait modifier pour pouvoir accomplir l’initiative. Il y avait une grosse demande pour ce retour avec la pandémie. Ce sera l’occasion idéale pour les personnes qui disent qu’elles s’ennuient de cette période là et pour celles qui disent qu’elles n’ont jamais vécu cela de venir essayer. J’ai l’impression que ce sera une grosse première. S’il y a des problèmes, nous allons les régler au fur et à mesure», affirme celui qui incarne la troisième génération de Sanfaçon à la barre du restaurant.

Contribution familiale

Pour s’assurer du fonctionnement de ce retour des années 1960, le propriétaire a demandé conseil auprès de ses parents qui ont déjà eu ce titre avant lui. «Mon père m’a dit que ça allait bien dans le temps. Pour être certain, ma mère agira comme serveuse pour cette grande journée. C’est la seule serveuse qui possède l’expérience du service au volant.»

Questionné à savoir si les serveuses allaient se déplacer en rollerblades, le restaurateur a pouffé de rire. «Je ne pense pas que les gens de la sécurité au travail me le pardonneraient. De toute façon, les serveuses ne se sont jamais déplacées de cette façon dans notre restaurant.»

Un total de 15 cases de stationnement est disponible pour le service au volant. (Photo gracieuseté)

En mode solution

Cette période creuse pour les restaurateurs en est une qui force l’ingéniosité selon Éric Sanfaçon. «C’est vraiment une période difficile et il faut trouver des nouvelles initiatives. J’ai dû couper mon personnel de 11 personnes et j’espère qu’avec le service au volant je vais pouvoir en réembaucher quelques unes. Nous avons coupé nos heures d’ouverture pour faire face à la crise et à partir du 1er juin, nous serons de retour à sept jours par semaine. Je pense bien que le service au volant sera disponible pour la durée de la saison estivale et si ça va bien, je n’entrevois pas de problème à conserver l’initiative.»

Photo de l’année d’ouverture du restaurant en 1956. (Photo gracieuseté)

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