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Le Port de Québec évite le pire jusqu’à maintenant

Un total de 30 000 passagers ne passeront pas par Québec d’ici le 1er juillet. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

COVID-19. La récente interdiction pour les navires de croisières de plus de 500 personnes de faire escale au Canada jusqu’au 1er juillet a des répercussions sur l’Administration portuaire de Québec (APQ). Cependant, des effets moindres qu’on pourrait le penser initialement.

«La majorité des croisières (75%) se trouve au mois de septembre et octobre. Pour l’instant, ce sont seulement 18 navires sur 150 qui ne pourront pas faire escale à Québec. Cela représente des retombées de 12M$. Durant cette période de l’année, les navires ne s’arrêtent que pour des escales très courtes alors que plus tard dans la saison, ils arrêtent plus longtemps ce qui est plus payant», affirme le vice-président par intérim aux communications du Port de Québec, Stéphane Michaud.

Évidemment, les choses seraient différentes si toute la saison des croisières tombait à l’eau. «On parle de potentiellement près de 110M$ qui ne seraient plus accessibles. Cependant, même si cela constituerait une lourde perte, il demeure que le cœur des activités économiques du port est le transport de marchandises. Nous avons accentué la sécurité et les mesures d’hygiène. Nous essayons d’éviter tout contact avec les équipages. Comme bien des secteurs, nous ajustons la situation continuellement. La voie maritime est une artère importante pour le ravitaillement de la nourriture», continue le porte-parole.

Une photo de vrac solide. (Photo Métro Média – Archives)

Projet Laurentia

L’Agence canadienne d’évaluation environnementale n’a toujours pas rendu de décision concernant le terminal Laurentia. Il est difficile d’évaluer si la situation avec le coronavirus va la reporter. «On anticipait avoir une décision au courant de l’été 2020 même s’il n’y avait aucune date d’avancer par l’Agence. Je doute que la COVID-19 va améliorer les choses. Il faudra attendre.»

Tourisme difficile

Si l’APQ devrait naviguer à travers la crise, l’industrie touristique est nettement plus touchée. L’Office du tourisme de Québec (OTQ) fait état de plusieurs problèmes autant pour le secteur de la restauration que pour celui de l’hôtellerie. Il devient évident que la perte de 30 000 passagers provenant des bateaux de croisières qui passaient par Québec fera beaucoup plus de torts à ces secteurs qu’à l’APQ.

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