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Commission scolaire des Premières-Seigneuries: réactions à la fin du conseil des commissaires

Le centre administratif Marcel-Lortie servira désormais de point de services. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

ÉDUCATION. Avec le bâillon imposé par le gouvernement de François Legault sur la loi 40, le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS) n’a même pas eu la chance de se réunir une dernière fois de façon officielle. Une réunion non officielle a quand même eu lieu à Beauport pour préparer la suite des choses.

Marie-Claude Asselin a mentionné qu’il y a encore plusieurs choses à déterminer avec le projet de loi 40. «Je ne sais pas encore quelle forme vont prendre les réunions du conseil d’administration et à quelle fréquence. Tout ce que je sais, c’est que la constitution du CA a été déterminée à l’avance.» (Photo Métro Média – Archives)

«Pour préparer les mesures transitoires, il est possible pour les commissaires qui souhaitent avoir un rôle de conseiller jusqu’au mois de juin de continuer à participer à cette réforme de la loi 40. Même si notre réunion n’est pas de nature publique, il n’y a absolument rien d’illégal dans ce que nous faisons. La loi l’autorise et ça démontre tout l’intérêt des commissaires pour l’éducation et le désir de réussite des élèves», précise la directrice générale de la CSDPS, Marie-Claude Asselin.

Pour la fin un peu abrupte à sa CSDPS, la dirigeante a mentionné ceci. «On s’attendait un peu à ça, mais on pensait quand même que la fin du mandat jusqu’au 29 février serait respectée, mais le dépôt des amendements a accéléré le processus. C’est malheureux parce que j’aurais aimé avoir le temps de faire des adieux respectueux aux différents commissaires, mais nous allons quand même prendre le temps de souligner l’apport de leur travail dans les prochains mois», termine celle qui voit sa commission scolaire transformée en centre de services.

Déception

Pour l’ancien président de la CSDPS, René Dion, il aurait nettement préféré que les choses se passent différemment. «Pourquoi agir de façon aussi cavalière par le gouvernement? C’est vraiment décevant et ce qui me dérange le plus c’est qu’il n’y a eu aucun effort par la CAQ pour travailler en collaboration. Il y a beaucoup de commissaires qui possèdent une belle expertise en éducation et qui sont de véritables passionnés et tout ça va être perdu. Cela n’aurait pas été difficile de demander aux différentes commissions scolaires comment faire pour améliorer la situation plutôt que de tout supprimer.

Cette transformation du système scolaire vient également mettre un terme à la carrière en éducation de M. Dion. «Même si j’allais prendre ma retraite dans quelques mois, ça me touche quand même énormément. Je crois malgré tout ce que l’on peut entendre qu’on vient de perdre un élément important de l’appareil démocratique. Personnellement, je garde de très beaux souvenirs de ma carrière en éducation. Je vais garder en mémoire le sentiment de fierté quand je voyais les nombreuses réussites scolaires de nos élèves et malgré le récent conflit avec le personnel enseignant, le travail de collaboration qui s’est toujours fait avec les professeurs.»

La fin d’une longue carrière en éducation pour René Dion qui a commencé comme professeur. (Photo Métro Média – Archives)

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