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Un petit geste qui est passé inaperçu

ENTRAIDE. Lors d’un incendie important dans la nuit du 1er au 2 octobre, une maison de Beauport a été la proie des flammes sur la rue Deschamps. Une citoyenne, Carole Rodrigue, était aux premières loges et a aidé à l’évacuation des sinistrés. 

Carole Rodrigue pose devant la maison incendiée.

(Photo Métro Média – Jean Carrier)

«Je dors habituellement très bien, mais cette nuit-là je me suis réveillée vers les trois heures du matin. J’ai aperçu une grosse boule de feu sur le transformateur d’électricité et le feu pétillait sur le câble. Par la suite, j’ai vu un feu d’artifice un peu plus loin. Je ne me suis pas posé de questions et j’ai pris mon manteau et je suis partie à la course avec mes crocs dans les pieds», témoigne la femme de 51 ans.

Deux coins de rue plus tard, elle arrivait sur les lieux et voit un couple à l’extérieur de la maison enflammée. «J’étais la première intervenante et le feu était déjà intense quand je suis arrivée. J’ai éloigné le couple de leur maison sur le terrain en face. Puis j’avais peur de la propagation des flammes alors je suis allée cogner à la résidence voisine», raconte la mère de famille.

La femme cognait aux différentes portes et aidait à évacuer les gens. Elle a même la très bonne idée de suggérer à des personnes de déplacer leur véhicule en raison de la chaleur. «Tu fais rapidement  et tu cognes fort pour être certain que les gens se réveillent. Peu après le déplacement du véhicule, la bonbonne de propane du barbecue de la maison en flamme a littéralement explosé. Les flammes sont montées très hautes dans les airs. C’était impressionnant!»

Peu de temps après, la police et les pompiers sont arrivés sur les lieux du sinistre. «La police est arrivée sur place en premier. Ils voulaient faire évacuer la résidence voisine, mais j’ai mentionné que je m’en étais occupée. Ils ont procédé à des vérifications et m’ont félicitée par la suite. Je suis restée une quinzaine de minutes et quand j’ai vu que les autorités étaient en contrôle, je suis repartie chez moi.»

Le domicile du 60, rue Deschamps est maintenant dans un piètre état.

(Photo Métro Média – Jean Carrier

Un geste banal

Pour Carole Rodrigue, son geste n’avait rien de spécial. «Sauver du monde, c’est mon quotidien. Je pense simplement que j’ai fait ce qu’il fallait faire», explique celle qui œuvre dans le domaine hospitalier depuis 32 ans.

Son geste serait probablement passé sous le radar, mais c’est sa mère, Louise Drouin, qui a contacté le Beauport Express pour souligner l’acte de bravoure.

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