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Dix événements pour se rappeler 2015 (3e partie)

RÉTROSPECTIVE. Avant de résolument tourner la page sur 2015, le Beauport Express a compilé 10 événements qui ont retenu l’attention au cours de la dernière année. Belle occasion de se rappeler de bons – et moins bons – souvenirs en attendant de savoir ce que nous réserve 2016. ( Dernier de trois articles)

Les grottes de Courville suscitent encore de l’inquiétude

Plus de 300 personnes du secteur Courville où des affaissements de sol ont provoqué l’évacuation de deux édifices à logements, en 2013, assistent à la huitième rencontre d’information sur les grottes de Courville initiée par la Ville de Québec dans le but de faire le point sur le bilan des interventions effectuées et présenter les résultats des études scientifiques afin de rassurer les citoyens. Les élus profitent de l’occasion pour annoncer qu’un montant de 800 000$ sera consacré à la construction d’une digue le long de la rivière Montmorency pour colmater les pertes d’eau en amont du barrage des Marches naturelles.

La conseillère du district, Julie Lemieux, affirme que les diverses expertises réalisées démontrent la stabilité des failles et l’absence d’un risque imminent d’effondrement en précisant que les affaissements de sol sur la rue Brideau s’étaient produits sur un site de remplissage de mauvaise qualité et n’étaient pas en relation avec la présence de grottes souterraines. D’autres études sont à prévoir dans le secteur en 2016 alors que l’Institut national de la recherche scientifique bénéficiera d’un montant de 300 000$ pour mettre de l’avant des méthodes qui permettront de cartographier l’ensemble du secteur, dont les deux tiers du tracé des grottes restent encore à déterminer.

Fermeture de trois résidences pour aînés de Claude Rousseau

L’année 2015 aura été désastreuse pour le propriétaire de trois établissements privés pour aînés de Beauport, Claude Rousseau, qui a dû fermer la Résidence seigneuriale et la Villa des nobles gens sise sur le boulevard des Chutes parce que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale a décidé de ne pas renouveler le certificat de conformité en raison du non-respect des correctifs exigés en matière de salubrité et de sécurité. En renouvellement de certification depuis plusieurs mois, la Maison Chambois, située dans le secteur nord de l’arrondissement, a également fermé ses portes, cette fois, en raison de difficultés financières.

Les propriétaires Claude Rousseau et sa conjointe Lise Dufour faisaient face à des cotisations impayées de plus de 223 000$ à Revenu Québec. Une vingtaine de personnes âgées ont alors été obligées de quitter les lieux en moins de deux jours. Heureusement, elles ont pu être relocalisées rapidement et gratuitement dans le réseau public en étant accueillies dans une unité de transition prévue en situation d’urgence à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, autrefois connu sous le nom de Centre hospitalier Robert-Giffard.

Mobilisation pour la sauvegarde de l’environnement du secteur Villeneuve

La poussière et le bruit de la zone industrielle comprenant la compagnie Carrières Québec, les sites de dépôt à neige de la Ville de Québec et de remplissage par l’entreprise Excavation René St-Pierre dans l’ancienne carrière de Ciment St-Laurent inquiètent toujours les résidents voisins qui décident de créer un comité de sauvegarde de l’environnement du secteur Villeneuve. Des représentants de la Ville de Québec, du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ainsi que de la Direction régionale de la santé publique tiennent en novembre une rencontre d’information où une centaine de citoyens écoutent avec intérêt les résultats des mesures d’atténuation, des diverses études et recommandations mises de l’avant pour améliorer leur qualité de vie. Force est de constater après cette assemblée publique que de nombreux résidents du boulevard Louis-XIV et de rues avoisinantes aimeraient bien que la situation s’améliore encore. À cet effet, le Beauport Express apprend que des procédures légales sont menées par le ministère de l’Environnement afin d’obliger l’entreprise Excavation René St-Pierre à respecter les normes d’aménagement, entre autres, en bordure du boulevard Louis-XIV où les remblais dépassent de deux à quatre mètres les hauteurs permises.

En ce qui concerne les problèmes de bruit causés par l’opération d’un concasseur en dehors des heures normales d’exploitation, même la nuit, par l’entreprise Carrières Québec, il a été recommandé par le directeur de l’arrondissement Richard Sévigny aux citoyens importunés de téléphoner au service de police de la Ville de Québec en composant le 911 pour obtenir une intervention directe de policiers sur les lieux en vue de produire un rapport détaillé de l’incident. Pour des problèmes relatifs au dynamitage, aux vibrations de sol et à la qualité de l’air, des plaintes peuvent être adressées au ministère de l’Environnement au 1 866 694-5454.

Le réservoir d’eau de Courville n’est plus

Après des années à faire jaser et à jurer dans le paysage, le réservoir d’eau de Courville, cette tour qui servait pour la protection contre les incendies et les pointes de consommation en eau potable des résidents du secteur Courville, n’est plus. La démolition du réservoir d’eau potable a débuté à la fin novembre sous les yeux de plusieurs curieux. L’imposante structure d’acier de 150 pieds de hauteur devait disparaître totalement du paysage un peu après la mi-décembre, mais l’entreprise ART-DEM inc, sous-traitant de la firme Beauvais et Marquis inc, a mis moins de temps que prévu à terminer les travaux de ce contrat au montant de 137 622$ donné par la Ville de Québec.

C’est l’ajout d’une nouvelle conduite d’aqueduc consolidant l’ensemble du secteur de Beauport qui a fait en sorte que ce réservoir d’une capacité d’un million de gallons d’eau n’était plus requis. Les citoyens de ce secteur de Courville avaient déposé il y a quelques années au conseil d’arrondissement de Beauport une pétition signée par 262 personnes demandant aux élus la disparition de cette tour d’eau construite en 1967 en raison de la prolifération des antennes de télécommunications et des dangers qu’elle représentait à leurs yeux pour ceux qui y montent pour jouer ou pour relever un défi.

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