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Le Centre de réadaptation Ubald-Villeneuve porteur d’espoir

Seul établissement public du réseau de la santé et des services sociaux exclusivement dédié au traitement de la dépendance dans la grande région de la Capitale-Nationale, le Centre de réadaptation Ubald-Villeneuve est de plus en plus porteur d’espoir auprès des personnes aux prises avec des problèmes d’abus ou de dépendance à l’alcool, aux drogues ou de jeux de hasard et d’argent.

Nouvellement en poste à titre de directrice générale, Andrée Deschênes a profité d’une rencontre de presse aujourd’hui pour tracer un bilan positif de la dernière année et donner un aperçu des perspectives d’avenir, notamment au niveau des initiatives et services qui touchent l’actualité tels que les programmes «Toxicomanie-Justice», « Jeunes-Parents» et «Traitement de substitution», ainsi que les équipes de liaison dans les urgences hospitalières.

«Notre mission est d’offrir des services spécialisés d’adaptation, de réadaptation, d’intégration et de réinsertion sociale principalement sur référence d’hôpitaux et de cliniques médicales. De plus en plus cependant, le centre souhaite aller rejoindre où elles se trouvent les personnes aux prises avec les problèmes que nous traitons pour leur offrir une évaluation complète et systématique de leur état dans le but de les orienter vers le bon service afin que le traitement proposé soit le plus efficace possible. Nos engagements sont ensuite de les aider à reprendre le contrôle sur leur vie, les accompagner dans les efforts pour vaincre leur dépendance, leur permettre de prendre conscience de leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que de les orienter vers un mieux-être et une meilleure estime de soi», a souligné Mme Deschênes.

Une attention particulière aux jeunes parents

Le programme «Jeunes-Parents» figure d’ailleurs parmi les nouveaux programmes mis de l’avant avec succès par le centre en collaboration avec le Centre jeunesse de Québec-Institut universitaire. Au Québec, 8 % des enfants de 17 ans et moins vivent avec au moins un parent qui a une dépendance à l’alcool et 4 % avec un parent qui a une dépendance aux drogues. Dans la région de la Capitale-Nationale, c’est respectivement 9 000 et 4 500 enfants de 17 ans et moins qui en sont témoins ou atteints.
«En 2010-2011, ce programme a permis de rejoindre 128 parents d’enfants d’âge préscolaire. Ce projet rejoint les personnes, dont la problématique de dépendance, suffisamment grave, oblige d’envisager le placement des enfants», a précisé Mme Deschênes.

Des équipes de liaison dans les urgences hospitalières

Dans l’esprit d’aller rejoindre où elles se trouvent les personnes aux prises avec des problèmes d’abus ou de dépendance à l’alcool et aux drogues, le centre a aussi développé des équipes de liaison spécialisées en dépendance dans les urgences de trois centres hospitaliers de Québec, le Centre hospitalier de l’Université Laval, de l’Enfant-Jésus et de Saint-François-d’Assise. Ces équipes ont reçu en moyenne plus de 550 demandes l’année dernière, dont près de 70 % provenaient des hommes pour des consultations pour intoxication, sevrage aux substances psychoactives ou crise suicidaire.

Selon Mme Deschênes, comme 50 % de la clientèle du centre présente des problèmes de santé mentale, un autre projet novateur sera bientôt mis de l’avant en collaboration cette fois avec l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

« Il s’agira d’un lieu d’intervention intégré en dépendance et santé mentale», a révélé la directrice générale.

Beauport Express, membre du Groupe Québec Hebdo.

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