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Des chauffeurs d’autobus mécontents

Les chauffeurs d’autobus scolaire de la compagnie Autobus Laval ont fait savoir leur mécontentement à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS).  

La moyenne d’âge des conducteurs d’autobus chez Autobus Laval est de 57 ans.

Photo TC Media – Archives

Lors de la dernière assemblée des commissaires de la CSDPS, Alfred Asselin a pris la parole afin d’exposer la situation précaire des chauffeurs d’autobus de la compagnie. Le président du syndicat veut aller chercher l’appui de la CSDPS afin de présenter leurs demandes au Ministère de l’Éducation de l’Enseignement Supérieur (MÉES). «Il y a une pénurie de main d’œuvre dans le transport scolaire dû principalement aux mauvaises conditions de travail et il y a une nécessité d’offrir un meilleur service aux élèves.»   

Les principaux points évoqués par M. Asselin pour améliorer les conditions de travail concernent la responsabilité accrue des conducteurs. Avec les années, ceux-ci ont vu: une augmentation des élèves avec des troubles de comportement, une obligation de prévenir et de contrer l’intimidation, des formations obligatoires et une discipline difficile à gérer avec les commissions scolaires. De plus, le salaire moyen annuel serait de 19 288$ selon les chiffres de la FEESP-CSN.

Pour Marie-Claude Asselin, directrice générale de la CSDPS, la situation des conducteurs d’autobus scolaire mérite d’être regardée. «On va étudier la demande qui a été déposée par M. Asselin et on prendra une décision sur notre appui éventuel. Cependant, il est certain que c’est un emploi qui comporte beaucoup de caractéristiques difficiles.»

Autobus Laval

La compagnie de transport vient de renouveler le contrat qui la lie avec la CSDPS. Elle possède une flotte de 160 autobus scolaires, mais très peu de conducteurs pour les conduire. Geneviève Racine, directrice des ressources humaines, confirme la nouvelle. «Il y a une pénurie de la main d’œuvre et c’est très difficile de trouver des conducteurs. Même en offrant un salaire un peu plus élevé que la compétition, il demeure compliqué de trouver des gens.»

Alfred Asselin trouve la situation facile à comprendre. «Le salaire n’est pas très élevé, il y a un horaire atypique et on ne sent pas de support de personne. On veut simplement que le métier soit reconnu.»

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