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Coralie Bergeron: pâtissière depuis l’âge de 12 ans

Très peu de gens suivent leurs rêves de jeunesse et pratiquent la profession à laquelle ils avaient rêvé depuis leur tendre enfance. C’est pourtant ce que Coralie Bergeron fait depuis le début de son adolescence. 

La jeune pâtissière a lancé son entreprise à l’âge de 12 ans.

Photo TC Media – Jean Carrier

La jeune pâtissière a lancé son entreprise à l’âge de 12 ans. Au début, son intérêt pour la pâtisserie a commencé avec l’aide de sa marraine, qui était responsable de faire les gâteaux de fête de la famille et des amis ainsi que lors des fêtes de Noël. «Je l’ai regardée, puis aidée et j’ai appris à faire les gâteaux de fête. C’est un peu comme si je lui avais volé sa place. »

Elle décide donc de lancer sa petite entreprise, qui se spécialise dans la fabrication de gâteaux de fête. Même si l’amour des gâteaux lui venait de sa marraine, sa mère était indispensable dans l’aventure. «Ma mère m’a donné son support inconditionnel. J’ai longtemps occupé la cuisine de la maison familiale pour faire les gâteaux lors des fins de semaine. L’année dernière, on a préparé un local au sous-sol de la maison pour continuer mes affaires et ma mère était tellement contente de récupérer sa cuisine après plusieurs années d’occupation», ajoute Coralie en riant.

L’entreprise appelée Les pâtisseries de Chocoralie a commencé lentement et les commandes se sont multipliées au même titre que la dextérité de Coralie à fabriquer les gâteaux. Tout au long de son secondaire, elle a travaillé pour sa compagnie lors de ses temps libres. Une fois son diplôme en poche, elle a décidé d’aller faire un cours en pâtisserie pour avoir son diplôme d’études professionnelles (DEP).

Elle a réussi à décrocher son diplôme à l’été 2017 et a même fait un stage de trois semaines en Bretagne. «C’était vraiment cool, je n’avais jamais voyagé en Europe. De plus, j’ai beaucoup appris sur mon métier, car les Européens ont vraiment un niveau d’expertise supérieur en pâtisserie.»

Changement de culture

Coralie jongle maintenant avec son horaire de pâtissière à la boutique Les Caprices d’Axelle en continuant de travailler dans ses temps libres à son compte. Elle réussit même à avoir du temps pour son copain. «Le secret est l’organisation, j’ai toujours eu des horaires vraiment remplis depuis le secondaire. Le midi, je faisais un projet pour aider les élèves en difficulté en cuisinant avec eux des cupcakes. Je ne sais pas trop comment, mais j’y arrive. J’aime mon travail à la pâtisserie, mais je ne serais pas capable d’arrêter mon entreprise, car ça me permet de travailler ma créativité dans la confection des gâteaux.»

Le but de Coralie est d’un jour se lancer à fond dans son entreprise. «Il faut que j’économise avant, mais j’adorerais ça. Ma paye est de regarder la réaction des gens quand ils reçoivent les commandes, c’est génial.»

En attendant de réaliser son rêve, elle va continuer à monopoliser le four de la cuisine familiale.

Coralie dans sa cuisine au sous-sol.

Photo TC Media – Jean Carrier

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