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Pour l’espoir d’une vie meilleure

La journée annuelle pour les nouveaux arrivants au Centre Vidéotron s’est déroulée dans la joie alors que plus d’une centaine de nouveaux citoyens ont répondu à l’invitation. Du nombre, une famille tout droit venue de la Côte d’Ivoire s’est déplacée pour y assister. 

La famille bien installée au Centre Vidéotron

Photo TC Media – Jean Carrier

Certaines dates sont plus faciles que d’autres à retenir, mais une date d’arrivée dans un nouveau pays est quelque chose qui reste gravé dans la mémoire. «Le 15 novembre 2017, nous sommes arrivés à Québec. C’est là que nous avons fait connaissance avec le froid», avoue en souriant Justin Yao.

Le père de famille de trois enfants admet qu’il y a une période d’ajustement. «J’étais infirmier dans mon pays et je travaille présentement comme préposé aux bénéficiaires en attendant de passer mon examen de l’ordre pour mes équivalences.» Loin d’être fâché, l’homme de 45 ans comprend la situation et avoue que le contexte du métier d’infirmier est complètement différent au Québec.

Pour Marie-Florence Yao Abécan, la décision de partir allait de soi. «Tu veux la meilleure vie possible pour tes enfants et il y a un contexte d’incertitude économique en Côte d’Ivoire et en Afrique, il ne faisait pas de doute que le Québec va nous aider à concrétiser cette vision», ajoute la femme de 35 ans.

La famille habitait à 100km d’Abidjan, la capitale du pays, et réside maintenant à Beauport. Tout un changement pour le clan qui avoue que le premier hiver a été difficile. «J’ai encore de la difficulté à m’habituer au froid, les enfants et mon conjoint ont l’air de bien s’y faire» fait ressortir l’ancienne secrétaire qui travaille aussi comme préposé aux bénéficiaires. ¸

L’acclimatation se passe bien et le couple confirme que le Centre multiethnique de Québec (CMQ) donne tous les outils aux nouveaux arrivants pour que l’arrivée à Québec se fasse le mieux possible.  

École

Dans le choix d’une destination pour cette famille africaine, la barrière de la langue a été étudiée. «Même si ce n’est pas exactement le même accent, tout est facilité par le fait qu’on se comprend bien. C’était important, car nous voulions faciliter le changement d’école de nos enfants.»

Le couple a deux filles de 13ans et 15 ans qui fréquentent l’école secondaire Samuel-De-Champlain et un garçon de 8 ans qui va à l’école primaire Marie-Renouard. Tout ce beau monde s’adapte bien à la réalité de l’éducation québécoise et une seule difficulté académique est commune aux trois enfants. «L’anglais est vraiment plus avancé ici et les jeunes ont un peu de difficulté dans cette matière, pour le reste ça va bien», termine la mère de famille.

Le couple a conclue l’entrevue en disant que c’était un honneur de répondre à l’invitation du maire et que les jeunes ont pu bénéficier de leur première leçon de patinage. Ils ont d’ailleurs tous exprimé comment ce simple exercice est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît pour des personnes qui n’avaient jamais vu de surface glacée avant le déménagement. 

Un sourire qui en dit long!

Photo TC Media – Jean Carrier

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