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La Ville de Québec vend un bâtiment patrimonial pour 151 000$

La Ville de Québec est en processus de vente d’un bâtiment classé patrimonial, à Beauport. Son apparence pourrait surprendre.

La propriété est située au 564, avenue Royale.

(Photo TC Media – Jean Carrier)

La propriété située au 564, avenue Royale, dans l’arrondissement Beauport, est vacante depuis de nombreuses années. Selon la Ville, elle est évaluée à 493 000$ et serait sur le point d’accepter une offre d’achat de 151 000$. De l’extérieur, cet immeuble n’a rien de patrimonial.

L’intérêt du couple désirant en faire l’acquisition s’est fait de l’intérieur. « Certains murs du 2e étage sont encore de pierres et les poutres d’ingénierie sont de toute beauté », explique Nicolas Goulet. Il travaille en finance et le bâtiment est à proximité du travail de sa conjointe.

« Nous en sommes encore à des plans, mais on aimerait éventuellement habiter là. » En effet, le couple souhaiterait qu’un commerce s’installe au rez-de-chaussée, puis il y aurait deux autres étages qui compteraient quatre logements, dont celui des propriétaires. » M. Goulet le dit sous toutes réserves, car ce n’est que des projections.

La Ville a rédigé de nombreuses conditions au contrat, dont celle de rénover et non démolir le bâtiment. Des travaux majeurs de restauration doivent être réalisés en conformité avec les exigences de l’arrondissement historique et de conserver son caractère patrimonial. « On a plus de 200 000$ à investir », exprime le futur acquéreur.

Si les nouveaux propriétaires désiraient remettre la propriété sur le marché, ils ne pourraient le faire sans le consentement de la Ville et le nouvel acquéreur devrait se conformer aux mêmes exigences prescrites dans le contrat de vente initial.

Le couple n’a pas l’intention de revendre, pour l’instant. M. Goulet a de nombreux projets, dont changer le revêtement extérieur pour une allure ancienne, en plus d’une section qui sera remplacée. Les travaux devraient s’échelonner sur trois ans et le bâtiment aurait une superficie de 3000 pi2.

« C’est un projet très motivant, par contre, advenant le cas où il y a des coûts trop élevés et des imprévus comme la présence d’amiante, on a une clause qui nous permet de nous retirer », conclut Nicolas Goulet.

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