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Denis Giguère regarde toujours vers l’avant

Dans le monde des affaires, il faut constamment se renouveler. Denis Giguère, président directeur-général de SG Énergie, est l’exemple concret de cette affirmation lui qui a repris la compagnie que son père a fondé.    

S’adapter ou mourir? Denis Giguère a fait son choix!

Photo TC Media – Jean Carrier

Il est étonnant de constater les transformations que l’entreprise a endurées au cours de ses 45 ans d’existence. Un peu comme la société qui évolue, les besoins en énergie changent aussi. Le mazout, qui était utilisé au début, a cédé sa place au pétrole. Le pétrole est encore le fer de lance de l’organisation, mais il y a du changement dans l’air. «Le pétrole a mauvaise presse et est perçu comme de l’énergie sale. Au début du millénaire, il y a eu un fort courant environnementaliste et je savais que je devais le prendre.»

C’est avec cette idée d’évoluer avec son temps que Denis Giguère, qui a ses bureaux à Beauport depuis près de 20 ans, a ajouté une division de biolubrifiants. «C’était ça ou mourir à petit feu, tu prends le virage ou tu t’en vas dans le mur!» Envirolin a donc vu le jour pour constituer une nouvelle branche du groupe SG. La clé de voûte pour la nouvelle venue a été l’association avec Panolin, le géant suisse de biolubrifiants.    

Le changement n’est pas facile

Il ne faut surtout pas croire que ce renversement s’est fait sans grincer des dents. «Je me suis longtemps demandé si je n’étais pas trop en avant sur mon temps. Au début, le marché n’était tout simplement pas là.» Il affirme même que c’est une seule vente qui a sauvé la destinée de cette branche qui était sur le point de fermer. Avec le temps, le marché s’est stabilisé et Envirolin est devenu viable économiquement.

Un leg pour le futur

Sans être un environnementaliste, on s’aperçoit que M. Giguère est passionné par son travail dans le domaine de l’énergie. «Le pétrole sera toujours une option, mais il faut faire des choix pour les prochaines générations en tenant compte du cadre économique. Les changements s’opèrent toujours lentement.»

Cela n’empêche pas l’homme de porter sa vision vers l’avenir. Une nouvelle voie pour le futur se nomme Polynergy. Cette nouvelle branche du consortium  transforme les rebuts plastiques pour en faire de l’énergie. On sent de l’enthousiasme dans la voix de l’homme. «C’est un procédé très innovateur de commercialisation, ce projet possède un énorme potentiel.»

Une chose est certaine, SG Énergie a choisi de s’adapter aux changements de son industrie avec un président qui n’a pas peur d’oser.   

:L’environnement est au centre des préoccupations du groupe SG avec ses divisions Envirolin, LGD Internationnal et Polynergy.

Photo TC Media – Jean Carrier

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