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Un projet de forêt nourricière en plein cœur de Beauport

FORÊT. Dès le retrait des lignes d’Hydro-Québec dans le secteur du Vieux-Bourg à Beauport, Marie-Claude Fontaine et Stéphanie Boily, deux jeunes mamans de Beauport, se sont demandé ce qu’elles aimeraient voir sur ce terrain. Tout de suite, l’idée d’une forêt nourricière s’est présentée comme une évidence pour elles.

Marie-Claude Fontaine et Stéphanie Boily, en compagnie de la petite Lili âgée de cinq jours.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Le projet de Mesdames Fontaine et Boily, tel qu’elles l’ont imaginé, comporterait une forêt nourricière, des parcs pour enfants, une piste cyclable, des jeux d’eau, un parcours d’hébertisme et un sentier de vélo à bosses. Il se situerait dans le quadrilatère entre la rivière Beauport, l’avenue Royale, l’avenue Labelle et l’autoroute 40, sur le terrain laissé vacant par Hydro-Québec.

Le site pourrait également servir de lieu d’apprentissage de permaculture, «la permaculture est un principe d’agriculture écologique fondé sur la création d’écosystèmes qui maximisent le rendement tout en minimisant les interventions extérieures. Ça permet aussi, dans son implantation stratégique, de protéger des insectes ravageurs», explique Marie-Claude Fontaine.

D’ailleurs des enseignants en sciences de l’école privée François-Bourrin, située tout près, ont déjà démontré de l’intérêt à utiliser la forêt pour enseigner la permaculture aux élèves.

Les deux femmes ont présenté leur projet au dernier conseil d’arrondissement de Beauport. Même si le terrain se situe sur le district de Robert Giffard, du conseiller Jérémie Ernould, la présidente du conseil d’arrondissement, Marie-France Trudel, a tout de suite été emballée par le projet.

Le terrain est actuellement la propriété d’Hydro-Québec, toutefois, la société d’État a déjà approché la Ville à savoir s’il elle serait intéressée à faire l’acquisition d’une partie du terrain. «Évidemment, la Ville a saisi la balle au bond», a mentionné Jérémie Ernould qui explique que la première étape du projet est bien évidemment de faire l’acquisition du terrain. Par la suite, des consultations citoyennes auront lieu pour déterminer les besoins de la population.

Un endroit pour créer des souvenirs

«Mon petit garçon dit que quand il va être grand, il veut faire pousser des pommes. La forêt nourricière, ça lui permettrait de réaliser son projet à 3 ans, et de voir le pommier grandir en même temps que lui», raconte Stéphanie Boily.

Les deux mamans déplorent que les forêts où elles jouaient quand elles étaient petites n’existent plus aujourd’hui. Elles souhaitent que les enfants aient un endroit pour jouer et pour se créer des souvenirs, mais aussi une occasion de reconnecter avec la nature. «La vie, ça ne se passe pas dans un sous-sol de maison», insiste Mme Fontaine.

Évidemment, pour arriver à mettre ce projet à terme, les deux jeunes mamans ne peuvent y arriver seules. Tous les gens qui souhaitent s’impliquer sont invités à rejoindre le groupe Facebook «Projet de forêt nourricière urbaine et espaces pour enfants à Beauport».

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