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Recours collectif de 10 M$ envers Ciment St-Laurent

La Cour supérieure du Québec vient d’émettre un jugement favorable envers les requérants Alain Renaud et Claude Roy de l’arrondissement de Beauport qui avaient déposé en juillet 2010 une demande en autorisation pour exercer un second recours collectif contre l’entreprise Ciment St-Laurent. Avec en poche un statut de représentants, les deux résidents de la rue Côte d’Azur peuvent maintenant aller de l’avant en vue d’obtenir des dédommagements estimés à plus de 10 M$ que pourront se partager quelque 1 300 résidents du secteur Villeneuve, au sud du boulevard des Chutes et à l’ouest de la rue Francheville.

«Importunés par les retombées de poussière, le bruit et les odeurs de la cimenterie entre 1991 et 1997, tous ces résidents ont été oubliés comme nous lors du premier recours collectif, malgré que leurs maisons étaient situées à 500 mètres de la cheminée de l’usine dans un couloir de vents dominants du nord-est. Nous sommes très heureux de ce jugement émis le 4 janvier dernier par le juge Martin Dallaire de la Cour supérieure du Québec. Nous avons pris connaissance du document et on le considère très favorable à notre cause», estiment les deux requérants.

Selon eux, la balle est maintenant dans le camp de Ciment St-Laurent, Holcim Canada inc. de Longueuil, qui aura le choix entre un nouveau procès ou la négociation pour un arrangement financier qui pourrait s’élever à environ 10 M$.

Des citoyens crient à l’injustice

En parcourant le secteur pour documenter leur requête, Alain Renaud et Claude Roy ont rencontré de nombreux citoyens du secteur déçus de ne pas avoir été dédommagés lors du premier recours collectif institué en 1994. Le tout s’était réglé en 2009 pour un montant total de 15 M$ en faveur d’environ 2 000 personnes du quartier Montmorency et du secteur sud de Villeneuve.

«Plusieurs ont crié à l’injustice en voyant de leurs voisins immédiats obtenir des indemnisations de 1 000 $ jusqu’à 10 000 $ par personne occupante, alors que leurs maisons faisaient autant partie du secteur touché. Contrairement à ce qui s’est passé dans le premier recours où les demandeurs ont déterminé le secteur touché par sondages auprès de certains résidents, des études scientifiques ont été menées de façon concluante dans le second», ont souligné les deux requérants.

Beauport Express, membre du Groupe Québec Hebdo.

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