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Dame nature retarde l’abaissement du niveau de la rivière Montmorency

ENVIRONNEMENT. Sécurité oblige, les imprévus de Dame nature au cours des dernières semaines ont eu l’effet de retarder de huit jours l’abaissement du niveau d’eau de la rivière Montmorency et du même coup le début des analyses d’experts visant à mieux connaître le réseau des grottes souterraines de Courville.

L’abaissement de la rivière au nord du pont de la chute devait s’amorcer le 10 août pour une durée d’une semaine, mais en raison des pluies abondantes enregistrées dans le parc des Laurentides, 140 kilomètres plus loin, les responsables des travaux de recherches ont décidé de le reporter au 18 août.

L’objectif était de pouvoir abaisser le niveau de 3,5 mètres afin de permettre aux spécialistes de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de la firme de spéléologues Speltech d’effectuer des analyses et divers tests de radiesthésie pour améliorer les connaissances du réseau des grottes de Courville et son parcours sous des rues et résidences de plusieurs citoyens du secteur.

Selon la conseillère en communication à la Ville de Québec, Danielle Caron, une bonne partie du réseau des grottes est connue, mais il en resterait encore à découvrir. L’assèchement provoqué par cette opération a pour effet de faciliter l’accès à des zones habituellement inondées.

Affaissements de sol

Cette initiative fait suite à la rencontre d’information de mai dernier à laquelle ont assisté plus de 300 personnes de ce secteur de Courville où des affaissements de sol ont provoqué l’évacuation de deux édifices à logements, en 2013.

Cette assemblée avait pour but de faire le point sur le bilan des interventions effectuées et de présenter les résultats des études scientifiques afin de rassurer les citoyens.

La conseillère du district, Julie Lemieux, y avait pris la parole pour souligner que les diverses expertises menées pour le compte de la Ville de Québec ont démontré la stabilité des failles et l’absence d’un risque imminent d’effondrement en précisant que les affaissements de sol sur la rue Brideau, il y a deux ans, s’étaient produits sur un site de remplissage de mauvaise qualité et n’étaient pas en relation avec la présence de grottes souterraines.

Richard Martel, un expert de l’Institut national de recherche scientifique figurant parmi les 19 spécialistes en géologie, chimie, géophysique, hydrogéologie et en image satellitaire qui travaillent sur ce dossier depuis un an et demi, avait par la suite dévoilé les résultats des études effectuées dans cette zone karstique en mentionnant que la variation du niveau de l’eau dans les grottes était directement reliée aux fluctuations du niveau de la rivière Montmorency en amont du barrage.

Au moment d’aller sous presse, les nouvelles études se passaient comme prévu.

Québec Hebdo

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