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Le classicisme des jardins français à la Place Saint-Thomas-de-Villeneuve

Nouvellement nommé Place Saint-Thomas-de-Villeneuve, l’espace vert situé en façade de la deuxième phase de la Villa Beauséjour accueillera l’été prochain deux sculptures classiques de l’histoire de l’art, «Le Penseur» de Rodin et «Le Discobole» attribué à Myron.

La Ville de Québec a confirmé la mise en marche de ce projet en attribuant un contrat de 34 790 $ aux artistes Jean-François Cooke et Pierre Sasseville pour la réalisation de l’œuvre «De l’eau sur le feu…», une interprétation colorée de ces deux célèbres sculptures emblématiques de l’histoire de l’art.

«Le concept de l’œuvre que nous proposons pour la Place Saint-Thomas-de-Villeneuve est en relation directe avec l’aménagement projeté pour ce site. La disposition structurée des éléments végétaux et des axes de circulation évoque, avec une touche contemporaine, le classicisme des jardins français. À l’instar de certaines de nos réalisations antérieures, nous avons choisi d’user d’une stratégie visuelle axée sur l’utilisation d’objets figuratifs reconnaissables mis en scène de manière à en accentuer le pouvoir d’évocation», souligne le duo qui a déjà à son crédit de nombreux projets d’art public en province.

Une forme d’énigme visuelle

Si «Le Penseur» symbolise le temps d’arrêt, la pensée, la réflexion, «Le Discobole» illustre le geste, le mouvement, l’action. Installées sur des socles cylindriques de béton semblant être connectés au réseau d’aqueduc du secteur, ces deux sculptures de bronze seront peintes aux couleurs de l’eau et du feu, comme si ces deux éléments jaillissaient littéralement des canalisations municipales.

«Historiquement, la proximité de la rivière Montmorency et du fleuve Saint-Laurent a joué un rôle important dans le développement de Beauport-Est. La présence d’un ruisseau et d’une source souterraine à même le site d’implantation de la Place Saint-Thomas-de-Villeneuve a également été évoquée par certains résidents. Au cours des derniers siècles, divers incendies ont eu lieu dans le secteur, contribuant à modeler le paysage urbain actuel. L’eau, symbole de stabilité et de développement, le feu, moteur de changements», expliquent les artistes qui proposent une expérience jumelant beaux-arts, dans le sens traditionnel du terme, et art actuel.

Selon eux, l’intérêt d’une telle pièce est d’offrir aux usagers du secteur un réel contact avec l’art qui se fait en offrant une expérience visuelle ludique et chargée symboliquement par l’utilisation de diverses références. «Comme certaines de nos réalisations antérieures, il s’agit d’une forme d’énigme visuelle où les interrelations entre les composantes de l’œuvre agissent comme des clés de lecture susceptibles d’ouvrir différentes pistes de lecture».

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