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La retraite pour Antoine Valois-Fortier

L’heure de la retraite a sonné pour Antoine Valois-Fortier, mais celui-ci demeure près du Judo malgré tout Photo: Courtoisie Judo Canada

Le judoka Antoine Valois-Fortier passe le flambeau à la relève canadienne. Il a annoncé en décembre qu’il se retirait de la compétition et qu’il acceptait un poste d’entraîneur chez Judo Canada afin de diriger ses anciens coéquipiers. 

Cette décision a été prise suite aux jeux de Tokyo qui se sont déroulés l’été dernier. «Il y a toujours cette étrange période de bilan après un événement comme les Jeux olympiques. Après Tokyo, quand je me posais des questions relativement à comment je serais dans trois ans, je ne pensais pas que les choses iraient en s’améliorant. Une fois que j’ai été honnête avec moi là-dessus, la décision me semblait évidente», explique le natif de Beauport.

L’homme de 31 ans a participé à trois Jeux olympiques, soit ceux de Londres (2012), Rio (2016) et Tokyo (2021). Il a remporté la médaille de bronze chez les mi-moyens à Londres, un événement qui figure d’ailleurs parmi les meilleurs souvenirs qu’il conserve de sa carrière. «Inévitablement, je dois mentionner les jeux de Londres. Je suis aussi très fier de mes championnats du monde en 2019. Je venais de traverser une période plus difficile au niveau physique. Je suis fier d’avoir rebondi après les blessures. Je garde juste un bon souvenir de mon quotidien d’athlète, c’est quelque chose qui m’a rendu extrêmement heureux», raconte celui qui a dû composer avec des blessures au dos et aux hanches entre 2016 et 2018. Il estime d’ailleurs que celles-ci ont contribué «à former [son] caractère et à développer des manières de gérer des situations plus difficiles». 

Toujours près du tatami

Bien qu’il ne compétitionnera plus, Antoine Valois-Fortier demeure un passionné de judo et restera tout près du tatami au cours des prochaines années. Il conseillera dorénavant les plus jeunes judokas canadiens sur la scène internationale. «C’est quelque chose que j’avais en tête depuis un bon moment. J’avais orienté mes études pour rester dans le monde du sport. Je suis énormément passionné par mon sport. J’espère pouvoir transmettre ça au prochain groupe qui monte en ce moment. Il y a plusieurs exemples de très bons athlètes qui deviennent des entraîneurs moyens et vice-versa. Je suis très au courant du judo actuel. Je connais bien le groupe aussi. J’arrive avec de nouvelles idées et une philosophie qui est un peu différente. Le focus quand on est un athlète est très égocentrique. C’est important que je sois en mesure de tourner le focus sur les autres et non sur moi-même. Il faut aussi que je sois en mesure de me mettre à leur place. Même si ce qu’on vit est similaire, on ne le vit pas de la même manière», décrit le diplômé en kinésiologie de l’Université du Québec à Montréal.

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