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Combattre l’insécurité alimentaire pour Noël

Plus de 200 bénévoles se relaient pour assurer les missions de l’organisme. Photo: iStock

Depuis trente-sept ans, Entraide Agapè œuvre pour la sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. L’organisme beauportois lance une campagne pour Noël afin d’offrir une aide alimentaire et matérielle à un public dans le besoin.

Entraide Agapè, c’est plus d’une vingtaine de salariés et environ deux cents bénévoles réguliers. En plus de leur campagne de dons habituelle, une campagne pour la période des fêtes s’organise et aura lieu les 21, 22 et 23 décembre prochains.

Pour le moment, l’association enregistre plus de 400 inscriptions, une petite augmentation de 50 adhésions par rapport à l’an passé. «Quatre cents inscriptions, cela représente environ 1500 individus qui reçoivent une aide de l’organisme», précise Daniel Régimbal, directeur de la structure.

Durant cette période, les colis sont retirés par les foyers directement aux locaux de l’association. «C’est pas moins de 100 personnes par jour qui se présentent et viennent retirer les colis, en cas d’impossibilité à se déplacer, nous assurons également la livraison.» Les inscrits recevront un colis qui représente un panier alimentaire d’une valeur avoisinant les 300$. «Cette épicerie pour la période de Noël est destinée à combler largement les besoins», affirme-t-il.

Augmentation de l’aide d’urgence et du nombre d’itinérants

M. Régimbal explique que les années de pandémie n’ont pas impacté de façon «significative» les inscriptions. En revanche, les denrées alimentaires, qui peuvent être retirées librement à l’extérieur des locaux, ont, elles, été revues à la hausse pour répondre à la demande. «Il semblerait que des personnes qui ne pensaient pas avoir besoin ont désormais besoin et ne se sont pas encore manifestées, les demandes vont augmenter graduellement», ajoute Geneviève Beaubien, la directrice des communications de l’association.

Mme Beaubien explique également que les demandes d’aide d’urgence sont toujours aussi nombreuses. «Il y a trois frigidaires et trois étalages à l’extérieur, ils se vident en quelques heures», appuie de son côté M. Régimbal. Pour autant, aucune donnée ne peut être obtenue à ce sujet, car bien que les dirigeants constatent une augmentation exponentielle de cette clientèle, l’action se fait dans l’ombre. «Généralement, ce public vient s’approvisionner durant les heures de fermeture de la structure.»

Noël pour tous

Pour la campagne de Noël, l’association a prévu d’inclure un cadeau destiné aux enfants en plus du panier repas. «Ces cadeaux offerts aux enfants représentent beaucoup. Ils viennent en complément des repas complets, ils comblent un autre besoin», affirme le directeur pour qui le but de cette campagne est de permettre aux familles dans le besoin de passer des fêtes de fin d’années «équitables et dignes». Auparavant, la fondation offrait des jouets récupérés. À présent, fort de différents partenariats, des jeux neufs sont fournis par des marchands ou achetés et offerts par des donateurs. «Lorsque ces enfants vont à l’école après les fêtes, ils doivent être comblés comme les autres enfants, c’est essentiel.»

Comment contribuer?

«La philanthropie, c’est possible de différentes façons, explique la directrice des communications. C’est aussi soutenir publiquement une entreprise et l’aider par exemple en partageant les publications ou en suivant les pages sur les réseaux sociaux.» En somme, chaque petite action compte.

Plusieurs actions permettent de maintenir les missions de la structure. Il est ainsi possible de donner des denrées alimentaires ou des biens matériels. Des boîtes pour récolter les dons peuvent également être retirées par les entreprises pour être disposées au sein des bureaux. Les produits destinés à l’hygiène et à l’entretien ménager représentent un besoin «majeur».

Aussi, les intéressés ont la possibilité de parrainer une famille. Pour ce faire, il suffit de téléphoner ou de se rendre en personne aux locaux et de faire part de son projet à l’équipe.

Pandémie oblige, les actions à distance telles que les dons financiers sont possibles sur le site de l’organisme. «Pour tous les OBNL, l’argent, c’est le nerf de la guerre», rappelle Daniel Régimbal.

«Nous prêtons également nos équipements, nos camions… C’est notre marque de fabrique. On ne dit jamais non à une personne dans le besoin.»

-Daniel Régimbal

 

 

 

 

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