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L’entomologie judiciaire dans le dernier polar de Julie Rivard

Photo: Photo gracieuseté

Auteure prolifique s’il en est, la Beauportoise Julie Rivard vient de sortir L’affaire Lily X, un roman policier féminin qui se passe à La Nouvelle-Orléans et à Montréal.

Julie Rivard sort des livres à la vitesse de l’éclair. En plus d’avoir récemment sorti une trilogie à saveur historique, ainsi qu’un livre pédagogique sur la douance, l’auteure arrive maintenant avec L’affaire Lily X, un roman policier où l’enquête captive, mais où la romance n’est pas en reste, comme dans ses deux précédents romans policiers mettant en scène l’inspecteur Henrik Hansen. «Ce qui me motive, c’est d’apprendre une nouvelle spécialité liée aux enquêtes.  Dans L’affaire Eva Beck, c’était le syndrome de choc post-traumatique. Dans L’affaire Léane Cohen, c’étaient les incendies criminels. Pour Lily X, c’est l’entomologie judiciaire, la luminologie [Les insectes et les microalgues qui prolifèrent sur les cadavres]», mentionne Mme Rivard, qui a eu des entretiens avec plusieurs spécialistes en la matière.

Et le lieu d’action de son roman? Quoi de mieux qu’un bayou à La Nouvelle-Orléans pour imaginer un meurtre où proliféreront des microalgues? «Je suis allée à La Nouvelle-Orléans comme touriste et je suis tombée en amour avec la place. C’est ce qui m’a motivée. […] Je voulais que ce roman-là soit imprégné de l’ambiance et de l’exotisme du sud des États-Unis. Je parle de nourriture comme de l’alligator frit ou de la Bolognaise à la tortue. Je fais aussi des références à la musique de là-bas que j’adore: le jazz et la musique cajun», confie-t-elle.

Passion et intrigue

L’auteure et enseignante d’anglais au primaire souhaite que ses livres demeurent un divertissement, mais que tout soit plausible. C’est la raison pour laquelle elle effectue beaucoup de recherches sur des études par elle-même, mais s’entretient aussi avec des spécialistes. «En tant qu’auteur, j’aimerais faire d’autres romans avec des spécialités judiciaires, je tripe. Mais quel que soit le genre auquel je m’attelle, on reconnaît ma plume. J’ai le souci d’avoir un rythme rapide et beaucoup d’émotions avec des histoires d’amour», explique-t-elle.

Le corps d’une jeune femme est retrouvé dans un marais du Bayou sauvage à La Nouvelle-Orléans. Le lieutenant Wilcox, de la Louisiana State Police, sollicite l’aide de Léane Cohen, à Montréal, parce que la victime est québécoise et qu’elle se trouvait au cœur d’une nébuleuse affaire dont la policière s’est jadis occupée. Sans l’ombre d’une hésitation, l’enquêtrice monte à bord du premier avion. S’ensuivra une investigation complexe et captivante, mais aussi d’autres macabres découvertes. À travers ces péripéties, Henrik fait une réapparition inattendue…

Même si elle souhaite écrire d’autres romans dans le même genre, Julie Rivard attend de voir le succès de ses derniers romans policiers qui vont sortir au format poche en France prochainement. Comme la Beauportoise est une touche-à-tout, elle s’essaiera probablement à d’autres genres, en plus de ses ouvrages pédagogiques, historiques et policiers. «J’ai deux grands rêves de carrière. Le premier serait d’écrire pour la télé ou le cinéma. Au niveau littéraire, ce serait d’écrire un suspense plus psychologique, une sorte de thriller, qui irait dans les méandres de la psychopathologie», mentionne-t-elle.

 

 

 

 

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