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Retour sur les performances des kayakistes aux JO

Andréanne Langlois avait participé pour la première fois aux JO de Rio en 2016. Pour Pierre-Luc Poulin, les JO de Tokyo sont sa première participation. Photo: Photos tirées d'Instagram

Un mois après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques à Tokyo, les kayakistes Andréanne Langlois et Pierre-Luc Poulin reviennent sur leur performance sportive.  

Andréanne Langlois a débuté le kayak à l’âge de sept ans. Les Jeux de 2021 signaient sa seconde participation à un événement olympien. «J’avais donc un petit bagage que j’ai pu remplir, j’ai appris des erreurs de ma première et c’est bien de voir que tout le travail que j’ai fourni a payé, déclare l’athlète. J’ai grandi en cinq ans et ça a porté ses fruits alors je suis contente.» La jeune femme est parvenue à se qualifier en finale A pour ensuite se classer 9e lors de son ultime course. «Quand je me suis qualifiée pour la finale, je n’en revenais pas, ça ne m’était jamais arrivé en senior et ça faisait longtemps que j’étais en dehors de la compétition internationale, se souvient-elle. J’étais sous le choc, mais heureuse de tout cela, même si ce n’est pas le résultat que j’espérais», conclut celle qui poursuit ses études en soins infirmiers.

Pour la suite, elle désire évoluer au jour le jour tout en continuant son entraînement «les JO m’ont donnée une motivation de plus pour m’assurer de continuer l’année prochaine. Je ne me mets pas de date limite pour compétitionner, je vais m’entraîner fort pour continuer à représenter le Canada», dit-elle avec fierté.

Première expérience pour Pierre-Luc Poulin

«Je suis content de ce que j’ai accompli surtout ce qui a été fait avant d’y arriver, tant de mes choix jeunes, du fait de croire en moi», témoigne Pierre-Luc Poulin âgé de 26 ans.

Malgré un résultat qui l’a en partie «déçu», il reste tout de même satisfait des performances de son équipe. «J’espérais un meilleur résultat, explique celui qui s’est classé à la 10e place. Surtout qu’on est de ceux qui partent le plus vite par rapport aux autres pays et nous avons la vitesse la plus élevée en fin de course. Dans ma tête, si on est capable d’avoir la vitesse la plus élevée du début et à la fin, mais pas au milieu, c’est que c’est un problème de gestion», analyse-t-il avec le recul.

Pierre-Luc Poulin a lui aussi débuté le kayak à l’âge de sept ans. Sa première participation aux Jeux signe son évolution sportive dans sa discipline. «Je suis arrivé à Tokyo avec beaucoup d’appréhension, maintenant que je l’ai fait une fois, les prochains je saurais à quoi m’attendre et ce qu’il en est réellement.» L’étudiant en finances à HEC Montréal souhaite trouver sa compétition et lui consacrer tous ses efforts. «Mon souhait pour les trois prochaines années c’est de trouver une course, de tout donner et non de m’éparpiller. Je veux me centrer sur un événement», affirme-t-il avec conviction.

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