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Une famille de Sainte-Brigitte-de-Laval sans toit

Comme on peut le constater, la maison est loin d’être prête pour cette future famille beauportoise alors qu’un plan B est à envisager. (Photo gracieuseté) Photo:

COVID-19. La crise du coronavirus a des impacts dans toutes les sphères de la vie. Une famille de Sainte-Brigitte-de-Laval en fait présentement l’expérience alors que l’arrêt des chantiers de construction au Québec pourrait placer la famille sans domicile fixe.   

«Il faut sortir de notre domicile le 15 mai et nous étions censés prendre possession de notre nouvelle maison le 10 mai à Sainte-Thérèse-de-Lisieux. En raison de la pandémie, tout est arrêté et cela nous place dans une mauvaise posture. C’est très intense comme situation et cela met beaucoup de stress dans nos vies de vivre avec cette incertitude», affirme Audrey Tanguay, une mère de famille d’une petite fille de deux ans.

Il sera intéressant de constater comment la situation évoluera en lien avec le déménagement des ménages. (Photo – iStock Photos)

Elle a essayé de trouver de l’aide, mais aucune alternative ne se pointe à l’horizon. «Nos assurances nous disent qu’ils ne peuvent rien faire comme c’est un acte de Dieu. Notre constructeur respecte les règles de confinement, mais il nous assure que nous serons une priorité dès qu’il pourra recommencer à travailler et notre député provincial avait très peu de réponses à nous donner. Je sais qu’il y a plusieurs familles qui vivent la même situation que nous au Québec et je supplie le gouvernement de nous venir en aide», lance comme cri du cœur la femme de 32 ans.

Situation problématique

Le responsable du chantier, Nicolas Savard construction, assure qu’il est prêt à reprendre le travail dès que le gouvernement donnera son aval. «J’attends simplement le signal de départ pour recommencer. Même si ça repart le 4 mai, il y aura assurément des délais de livraison. Il faut aussi considérer la façon de travailler, car il est possible que plusieurs règles soient à respecter ce qui pourrait ralentir le travail. De mon côté, il y a 18 familles (12 jumelés, six maisons) qui pourraient avoir des problèmes de logis d’ici le 1er juillet en raison des retards de livraison. La seule chose positive est que nous sommes tous pris dans le même bateau avec ça, il n’y a aucun client qui m’a enguirlandé. Les gens comprennent», affirme l’entrepreneur Nicolas Savard.

Lueur d’espoir

Rejoint au téléphone, le député de Montmorency Jean-François Simard était au courant de la situation. «Je me suis effectivement entretenu avec cette famille de Sainte-Brigitte-de-Laval et il y a d’autres personnes qui m’ont contacté qui sont dans une situation similaire. Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que nous avons des pourparlers sur cette situation et qu’il y aura une annonce faite très prochainement par notre gouvernement pour aider ces personnes.»

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