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Trophée Roses des Sables : un défi pour et par la communauté 

En 2019, c’est un peu moins de 150 équipages qui ont participé au Trophée Roses des Sables dans le désert marocain. (Photo Métro Média – Léa Harvey) Photo:

HUMANITAIRE. Bien plus qu’une question d’accomplissement personnel, la course Trophée Roses des Sables représente, selon Sophie Boucher et Annabelle Rodrigue, un grand événement où l’entraide et la complicité règnent. Du 14 au 25 octobre prochain, les deux jeunes femmes participeront donc à cette grande course d’orientation dans le but d’amasser de l’argent pour le Club des petits-déjeuners.

Pour l’équipe Les Roses d’Hizanah, la 20e édition du Trophée Roses des Sables arrive à point. Après plus de deux ans de préparation, de nombreuses campagnes de financement et d’heures à travailler sans compter, les jeunes femmes soulignent qu’elles sont prêtes à réaliser ce défi. «On a beaucoup travaillé pour trouver le financement. C’est beaucoup de travail, beaucoup de contacts pour trouver les commanditaires. C’est dur. Mais plus on amasse de sous maintenant, plus on peut redonner ensuite. Lors de la course, chaque kilomètre redonne. Mais si on amasse plus de dons ici, on peut décider au Maroc, avec ces dons-là, de construire, par exemple, un puit», spécifie Annabelle Rodrigue.

En solo ou en duo, les femmes qui participeront à l’aventure pourront le faire à bord d’un 4×4, d’un SSV, d’un quad ou d’une moto. Seules dans le désert, elles devront participer à différentes épreuves comme un rallye, un marathon, ou une course d’orientation de nuit. Le but : bien s’orienter afin de faire le moins de kilomètre possible.

Un défi personnel qui redonne

Les deux jeunes femmes se disent très émues par tout le support qu’elles reçoivent de leur communauté dans Beauport et Charlesbourg. «Quand on fait de l’emballage dans les épiceries, par exemple, les gens sont super généreux. C’est beau de voir ça. Parce que nous on travaille cinq jours temps plein, on emballe deux jours la fin de semaine. Ça nous fait des grosses semaines, mais c’est tellement le fun. Les gens s’intéressent à ce qu’on fait, nous taquinent, nous posent des questions», racontent Annabelle Rodrigue et Sophie Boucher en riant.

Elles ne sont pas encore parties que les deux coureuses réfléchissent déjà à leur retour. Celles-ci expliquent qu’elles ont pris des engagements au retour avec certains de leurs commanditaires. Pour parler de leur expérience, elles comptent bien redonner du temps à leur communauté avec notamment une conférence dans une école primaire où elles expliqueront leur défi accompli.

En attendant la mi-octobre, Les Roses d’Hizanah organisent toujours des activités de financement afin de récolter des dons. Pour plus de détails, vous pouvez visiter leur page Facebook.

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