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Le développement de l’avenue Royale continue: l’ancienne quincaillerie transformée en espace commercial

Montage photo avec l’état actuel des lieux où la structure de l’édifice sera conservée et une esquisse du projet final qui devrait être livré au printemps 2020. (Photo Métro Média – Jean Carrier et Photo gracieuseté) Photo:

PROJET. Le paysage de l’avenue Royale sera transformé radicalement dans un proche avenir. Après l’ancienne boulangerie qui a été acquise par la Ville de Québec, c’est maintenant au tour de l’ancienne quincaillerie Laberge, située au 564 avenue Royale, de subir une cure de rajeunissement. L’édifice était délaissé et délabré depuis plusieurs années avant d’être acheté par la Société immobilière L.N.    

«C’est vraiment beaucoup de travail, j’ai l’impression de faire une fleur à la Ville. Je calcule que le fait de reprendre un immeuble comme celui-là et de conserver son aspect patrimonial coûte au moins 300 000$ de plus qu’ailleurs. Je le fais parce que je crois au potentiel du quartier et je veux voir l’avenue Royale débordante de vie. Il y a vraiment une volonté de dynamiser le secteur», mentionne Nicolas Goulet l’un des deux copropriétaires de l’édifice.

L’espace commercial n’est pas le seul aspect au projet alors qu’une dimension logement est aussi incluse. «La façade sera un espace commercial. J’ai déjà reçu des appels par des commerces qui sont intéressés à s’installer dans l’édifice, mais il n’y a rien de concret pour l’instant. Au deuxième étage, il risque d’y avoir un endroit locatif où des professionnels pourraient venir travailler. À l’arrière il y aura des logements de style loft 4 1/2 et 5 1/2. Il y aura un stationnement intérieur et extérieur en plus d’un ascenseur. L’ensemble du projet est évalué à 1,6M$», précise l’homme de 29 ans qui travaille en finance.

L’état délabré de l’intérieur de l’édifice avant sa démolition. (Photo gracieuseté)

Plusieurs obstacles

Acheté en octobre 2017 à la Ville de Québec, le bâtiment était dans un très mauvais état au moment de son acquisition. «Il a fallu décontaminer l’amiante à l’intérieur et il ne restait pas grand-chose qui pouvait être utilisé de l’édifice. Il y avait même une famille de ratons laveurs qui vivait dans le toit. Après de nombreuses discussions avec la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ), il a été convenu que nous pouvions procéder à la démolition, mais nous devions garder les murs de pierres pour conserver l’aspect patrimonial. Le reste sera refait à neuf.»

Preuve que la Société immobilière L.N. est soucieuse de développer le quartier, elle est déjà propriétaire du 550 avenue Royale qui abrite plusieurs commerces. La Maison Joseph-Désiré-Marcoux est reconnu pour posséder un fort cachet historique et l’aspect patrimonial de l’édifice a été sauvegardé.

 

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