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Projet Laurentia: le Parti québécois exige que le Port de Québec obéisse aux lois provinciales

Sylvain Gaudreault a également écorché le député de Québec solidaire, Sol Zanetti, qui avait promis de livrer un projet de loi sur la qualité de l’air après son élection. «Ça fait plus d’un an qu’il est en poste et toujours rien. C’est simplement un écran de fumée qu’il a produit.» (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

PROJET. Le porte-parole du Parti québécois en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Sylvain Gaudreault, demande à l’administration portuaire de Québec de se plier aux lois provinciales environnementales en rapport avec le Projet Laurentia.

«Le Port de Québec parle des deux côtés de la bouche alors qu’il veut des subventions du provincial, mais il refuse de se soumettre à l’évaluation environnementale du Québec prétextant que c’est une juridiction fédérale. C’est d’une incohérence crasse.»

Le député de Jonquière a tenu un point de presse en compagnie de quelques représentants de groupe citoyen ainsi que la candidate du Bloc québécois, Christiane Gagnon, pour dénoncer la situation.

Le député péquiste a également accusé le gouvernement caquiste d’incohérence. «François Bonnardel, Geneviève Guilbault et François Legault doivent se tenir debout dans cette affaire. Tu ne peux pas parler de respecter les compétences du Québec et simultanément analyser les demandes d’aide financière du Port de Québec.»

Sylvain Gaudreault demande carrément au gouvernement le retrait de l’aide financière accordée au Port de Québec à moins que celui-ci accepte de soumettre le projet Laurentia à l’évaluation environnementale provinciale.

Selon les opposants au projet Laurentia, les 500 emplois promis est un chiffre exagéré. Le groupe parle de 200 emplois et peut-être même de 125 si les opérations sont automatisées. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Même si le député a concédé que le terrain du Port de Québec se situe sous la juridiction fédérale, il a ajouté que les impacts du projet dépassent largement le terrain du Port de Québec. «La qualité de l’air est quelque chose qu’il faut étudier. Il est possible que de la poussière émanant des travaux sorte du terrain du Port de Québec. L’impact du bruit devrait être aussi étudié, il va y avoir beaucoup de camions en circulation et ces facteurs contribuent à vouloir une évaluation environnementale provinciale.»

Projet de loi

Le député péquiste a profité de la situation pour mousser son projet de loi 391, déposé lors de la fin de la dernière session parlementaire, qui affirme la primauté de la compétence du Québec en matière d’environnement. «Plus que jamais, il est urgent et nécessaire que le Québec soit le seul à décider de ce qui se passe sur son territoire.»

Réponse de l’administration portuaire

En l’absence du président-directeur général, Mario Girard, la porte-parole du Port de Québec, Marie-Andrée Blanchet, s’est abstenue de commenter la situation en prétextant que le Port de Québec ne se mêle pas à la politique.

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