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Lancer son bureau d’affaires dans une maison centenaire: processus difficile, résultat spectaculaire

Le cachet chaleureux du bureau est facilement observable. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

PATRIMOINE. Pascal Hachey savait qu’il y avait des rénovations à faire avant de transformer la maison du 634, avenue Royale, une construction datant de 1830, en un bureau de notaire confortable pouvant accueillir sa clientèle. Ce qu’il ne connaissait pas, c’était l’étendue du travail à accomplir. 

«J’étais inconscient. Je pensais que deux semaines à travailler là-dessus et ce serait prêt. Finalement, c’est plusieurs mois de dur labeur que j’ai mis comme effort. C’était un peu comme dans le film La foire aux malheurs, il y avait toujours une nouvelle tuile», mentionne celui qui s’est installé dans la maison en 2008.

Un aperçu des réparations quand Pascal Hachey a fait l’acquisition de la maison en 2008. (Photo gracieuseté)

Que ce soit une infiltration d’eau dans un mur où le remplacement du toit, les coûts de rénovation ont explosé. «Le budget a été défoncé. En raison du caractère historique de la maison, je ne pouvais pas utiliser un toit en bardeaux d’asphalte. La structure du toit est en bois et devait respecter les critères exigés. Plusieurs pièces ont été faites sur mesure. Même chose pour le balcon avec la grosseur des poteaux, tout était compliqué. Même s’il existe des subventions pour ce genre de rénovations, j’assure qu’il y a plus de pertes à prévoir et je ne parle même pas de la facture de chauffage durant l’hiver.»

Aboutissement impressionnant

Si le notaire de 42 ans ne se voyait pas travailler dans un édifice ultra moderne, il est parfaitement lucide sur le produit final. «Je voulais un bureau chaleureux où le client se sente confortable dès qu’il entre dans la pièce et je suis très content du résultat. Cela doit être mon côté vieille école qui refait surface. Cependant, j’admets que je ne suis pas certain si je me lancerais dans l’aventure à nouveau. Il y a tellement d’imprévus avec les coûts que ça devient difficile.»

Pour finir, Pascal Hachey mentionne qu’il est très content que la phase rénovation soit terminée et qu’il n’est pas près de déménager.

Les premiers contrats enregistrés du 634 avenue Royales appartenaient à la famille Vallée, des cultivateurs de Beauport. (Photo Métro Média – Jean Carrier)
Une photo de l’époque, on peut voir que les fenêtres sur le toit sont complètement différentes de celles d’aujourd’hui. (Photo gracieuseté)

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