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Jonathan Caron a puisé son amour du théâtre à Beauport

Jonathan Caron apprend ses répliques d’un épisode de télévision en deux heures. Il mentionne qu’il s’est beaucoup amélioré dans ce domaine. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

PROFIL. Jonathan Caron vient d’atteindre la trentaine et a quitté son Beauport natal depuis une dizaine d’années. Cela n’empêche pas le comédien de la série jeunesse Les Sapiens, diffusée à Radio-Canada, de garder d’excellents souvenirs de son enfance.  

«Mes parents habitent encore ici et j’aime toujours revenir les visiter. Évidemment, je n’ai pas eu le choix d’aller à Montréal pour le travail, mais il ne fait aucun doute que mes aspirations d’acteur ont commencé ici», affirme l’artiste.

Jonathan a fait de l’improvisation à l’École secondaire La Seigneurie, mais sa passion a pris naissance plus jeune avec deux guides bien spéciales. «Dès l’âge de 9 ans, je me suis joint à la troupe de théâtre le Baluchon et j’ai connu Réjeanne Mercier et Mélanie Valiquette. Les deux éducatrices ont été marquantes dans mon éducation et m’ont aidé à développer ma passion pour le théâtre. J’ai fait partie de la troupe jusqu’à 19 ans et je suis parti pour mes études au Collège Lionel-Groulx par la suite.»

Jonathan Caron était un habitué de l’avenue Royale. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Du théâtre au petit écran

À la sortie de l’école, Jonathan ne tarde pas à s’illustrer sur les planches. Il fait partie des distributions Zurbains 2015, Fame et même Starshit pour laquelle il participe à l’écriture et gagnera un prix. Il écrit plusieurs autres pièces et sera finalement retenu pour camper le rôle de Rock-André dans l’émission de télévision Les Sapiens. «J’aime la liberté et la fantaisie des émissions pour la jeunesse. Nous en sommes à tourner la deuxième saison jusqu’en septembre et c’est très stimulant. C’est ma première expérience à la télévision et elle est très positive. Comme projet personnel, j’aimerais bien commencer à explorer l’écriture pour la télévision.»

Conseils

Si l’ancien élève des institutions scolaires beauportoises a réussi à faire sa marque dans une sphère difficile, il rappelle que rien n’est jamais acquis dans ce milieu. «Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. J’ai fait beaucoup de travail pour arriver à l’endroit où je suis. Il faut faire preuve de persévérance. J’ai un autre conseil pour les jeunes du coin qui voudraient faire ce métier. Il ne faut pas avoir peur de se lancer et de créer ses propres projets. Si tu attends que le téléphone sonne, c’est possible que ce soit long.»

 

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