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Démissions chez Québec 21: le bras de fer continu

Pour le chef de Québec 21, Jean-François Gosselin, les nombreuses questions sans réponses compliquent l'évaluation du projet de tramway par le BAPE. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

POLITIQUE. Le torchon continue de brûler entre la direction de Québec 21 et son chef politique Jean-François Gosselin. Dans un mouvement de contestation, quatre membres du conseil d’administration et deux employés de la direction générale ont démissionné du parti politique.

Il faut rappeler que Jean-François Gosselin avait demandé une enquête sur son propre parti et sur certaines dépenses faites par le conseil d’administration. Le rapport d’enquête n’a dévoilé aucun geste illégal par le CA, même si des blâmes ont été distribués à certains administrateurs.

L’enquête commandée par le chef du parti a fait déborder le vase alors que le président Serge Marcotte et la directrice générale Nancy Piuze font partie de cette vague de démissions en bloc. On peut lire dans le communiqué officiel que parce que les dépenses faites étaient conformes, les démissionnaires se dissocient de leur chef.

Le conseil d’administration devient amoché par les dernières actions alors que seulement trois membres sur onze demeurent en poste. La direction générale va assurer l’intérim.

Il a été infaisable de parler à Jean-François Gosselin au moment d’écrire ces lignes alors que le parti ne donnait aucun commentaire. Il est d’ailleurs impossible de savoir si la réunion extraordinaire des membres de Québec 21 prévue pour le 16 avril aurait lieu. Lors de cette réunion, un vote de confiance envers le chef était prévu à l’horaire.

Lorsque rejoint au téléphone, Stevens Mélançon, président d’arrondissement de Beauport et membre de Québec 21, s’est abstenu de donner tout commentaire.

Stevens Mélançon et Jean-François Gosselin demeurent en poste au conseil d’arrondissement de Beauport. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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