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Les Pink Ladies 333 reluquent le Maroc

L’équipage numéro 333, de l’édition 2019 de Cap Femina se prépare fébrilement à leur visite au Maroc cet automne (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

02COMMUNAUTÉ. Deux amies d’enfance, Chantal Lachance et Stéphanie Meunier s’associent pour participer au projet Cap Femina qui les mènera au Maroc du 2 au 13 octobre. Les Pink Ladies 333 ont comme objectif d’amasser 20 000$ dont une partie sera remise à l’Association canadienne pour la santé mentale filiale de Québec.

Ce raid solidaire 100% féminin les amènera en six étapes à traverser des dunes de sable durant 12 jours. Stéphanie Meunier, de Val-Bélair, est agente d’intervention en situation de crise, tandis que Chantal Lachance, de Beauport, est coordonnatrice logistique terminal chez QSL. Chacune d’elle participera à une telle aventure pour la première fois.

Les six étapes du parcours de ce rallye Cap Femina. (Photo gracieuseté)

«Cela fait 25 ans qu’on se connaît et Chantal m’a demandé si je voulais participer à ce projet en juillet dernier», confie Stéphanie. «Moi, ça fait 20 ans que je veux faire le rallye des gazelles qui regroupe des femmes dans le désert Marocain depuis 1990», d’ajouter Chantal. Elle note que ce projet est beaucoup plus demandant, plus onéreux et surtout compétitif comparativement à celui du Cap Femina qui est participatif et plus modeste financièrement.

Les deux femmes, en plus de vivre cette expérience, pourront collaborer à deux projets communautaires. L’un consistera au déblaiement d’un canal principal de la palmeraie, dans le village d’Hassilabied, sur une distance de 800 mètres. L’autre visera l’assainissement de ses rives afin de retarder l’accumulation de sable. Ces actions seront réalisées en collaboration avec les résidents de ce petit village localisé à 5 km au nord de Merzouga, une petite ville marocaine située dans le désert du Sahara, près de la frontière algérienne.

Financement

Un tel voyage demande beaucoup de préparation et a incité les équipières à choisir une cause afin de pouvoir l’aider financièrement. Stéphanie, qui travaille au Centre de crise de Québec, déplore le manque de financement des centres d’aide psychologique d’où l’intérêt de remettre un maximum d’argent à l’Association de la santé mentale de Québec.

Le coût global du rallye étant estimé à 20 000$, plusieurs actions ont déjà été prises par les deux participantes pour réduire ce coût. «On a obtenu une commandite de 200$ pour les casques, nous avons économisé 500$ sur les billets d’avion et réduit de 1800$ les frais d’inscriptions de 9800$», ajoute Chantal. Quant au coût de location du 4×4, il est de 5000$.

Plusieurs activités de financement sont planifiées d’ici la fin de l’été. Même si elles avouent être nerveuses dans leur démarche, le succès de leur campagne de financement ne fait aucun doute pour elles. «On a une vente de hot dog de prévue en mai et une activité d’emballage en juin. Nous avons vendu des bûches de Noël et nous proposons du chocolat de Pâques. Chantal et moi profitons de la moindre occasion pour nous assurer de la réussite de notre campagne de financement», raconte Stéphanie Meunier. De plus, une jeune artiste peintre de Québec, Isabelle Desrochers, leur a donné une toile qu’elles pourront vendre.

Chantal Lachance précise que les premières rencontres, avec la direction de l’organisme de Charlesbourg, se sont très bien déroulées. «On veut faire le maximum pour dépasser notre objectif afin d’en remettre le plus possible à l’association.»

Info : www.capfeminaaventure.com

Chantal Lachance, Monique Boniewski (directrice générale de l’Association canadienne pour la santé mentale filiale de Québec) et Stéphanie Meunier. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

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