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Massothérapie en entreprise: une pratique qui gagne en importance

Fiona assure que les massages peuvent être aussi utiles chez les jeunes qui sont turbulents. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

SANTÉ. Dans une vie moderne de plus en plus effrénée, plusieurs dirigeants d’entreprise choisissent de donner un peu de répit à leurs employés avec l’aide de la massothérapie afin de diminuer le stress. Fiona Gingras pratique la massothérapie depuis une décennie, dont les six dernières années à Beauport. Même si la majorité de sa clientèle se déplace dans son commerce, la massothérapie en entreprise commence à gagner de l’importance.

«La vision de la massothérapie a vraiment changé. À mes débuts, c’est moi qui appelait les entreprises pour offrir mes services et maintenant c’est le contraire. Elles réservent mes services souvent pour la journée, ce qui n’arrivait pas avant. Je dirais que le service gagne en importance et représente environ 15% de mon entreprise. Même la vision de la médecine a changé alors que beaucoup de médecins n’hésitent pas à prescrire des massages à leurs patients.»

«La technique Amma est utilisée pour le massage sur chaise. Il y a plusieurs avantages à l’utiliser en entreprise. La durée est d’environ 15 minutes, ce qui me permet de faire beaucoup de clients. Le massage se fait par-dessus les vêtements et sans huile. Après, l’employé peut retourner à son travail revigoré», assure la femme de 33 ans.

Fiona Gingras assure que son nom fait beaucoup jaser en raison de la princesse Fiona dans le film Shrek. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Selon le Réseau des massothérapeutes professionnels du Québec (RMPQ), le massage aux employés permet à l’entreprise d’augmenter la productivité, prévenir des blessures, diminuer l’absentéisme et améliorer la qualité de vie au travail.

De laveuse de tête à massothérapeute

Le parcours de Fiona Gingras est original alors que la jeune femme a changé plusieurs fois de carrière avant de choisir la massothérapie. «Au début, je voulais m’occuper des perruques pour le cinéma et par la suite je voulais devenir coiffeuse. Au salon qui m’employait, j’étais la préposée qui s’occupait de laver les têtes avant que les clients aillent se faire couper les cheveux. Je suis devenue coiffeuse et je me suis aperçue que je n’aimais pas ça et que je préférais laver les têtes des clients et de voir tout le bien que cela leur procurait, mais le salon a refusé que je retourne laver les têtes. J’ai quitté ce travail et cela m’a mis la puce à l’oreille que la massothérapie était probablement la voie à suivre. J’étais un peu nerveuse au début des cours, mais éventuellement je suis devenue à l’aise et je ne regrette aucunement d’avoir choisi ce métier», témoigne la jeune femme.

Entraide entre collègues

La massothérapeute n’hésite pas à se faire masser régulièrement par d’autres collègues et elle soutient que plusieurs massothérapeutes viennent se faire masser par ses mains expertes. «Cela permet de revoir certaines techniques et de voir comment certains massothérapeutes travaillent. Le but premier est de relaxer et sans juger le travail de l’autre, si ça peut te donner certaines idées c’est tant mieux. J’étais un peu nerveuse la première fois qu’un massothérapeute est venu se faire masser par moi, mais maintenant je n’y pense même plus.»

Quelques bienfaits d’un massage selon le RMPQ:

Rééquilibre les taux d’hormone de stress

Procure un état de calme

Soulage les douleurs musculo-articulaires accumulées

Apaise le système nerveux

Améliore la qualité du sommeil

Ralenti le processus de vieillissement

www.facebook.com/massotherapie.beauport/

Un Bouddha fait partie du décor dans l’endroit de travail de Fiona Gingras. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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