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École Samuel-De Champlain: Échange illicite de photos intimes

École Secondaire Samuel-De Champlain. (Photo Google Street View) Photo:

ÉDUCATION. Non sans rappeler les évènements du printemps passé à l’école du Séminaire des Pères Maristes, des élèves de l’École secondaire Samuel-De Champlain, à Beauport, ont été suspendus par la direction de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS) pour avoir échangé des photos intimes d’une élève.

«Les gestes posés sont inacceptables, mais la situation est différente de celle aux Pères Maristes, car il n’y a eu aucune forme de violence ou d’extorsion. Il demeure que toutes les avenues ont été explorées même l’expulsion, mais la décision a été de suspendre quatre élèves à l’interne (à l’intérieur de l’école) et à l’externe (à la maison)», spécifie Martine Chouinard, secrétaire générale de la CSDPS.

C’est le 4 décembre dernier que la CSDPS a été avertie que le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) avait ouvert une enquête concernant la possession et la distribution de photos de nudité d’une élève. «Nous travaillons avec la collaboration du SPVQ depuis le début et nous avons informé les parents de la situation le 4 décembre et le lendemain, les suspensions étaient effectives. Tout ce que je peux dire est qu’avec la période d’examens qui arrive, les jeunes seront en mesure de faire les évaluations et un retour à l’école aura probablement lieu au retour des Fêtes. Les jeunes impliqués dans l’histoire ont évidemment des conséquences dont des réflexions à faire sur le sujet, suivre des ateliers de sensibilisation et procéder à des excuses. Je pense qu’à partir des gestes posés et des informations en main, les bonnes décisions ont été prises pour les élèves. Cependant, la réflexion va se continuer longtemps à la CSDPS pour savoir si nos mesures sont assez efficaces et si nous faisons assez de prévention pour éviter un autre incident de la sorte», affirme la femme en charge de cette affaire à la commission scolaire.

Cas par cas

La situation de chaque élève impliqué dans cette affaire a été étudiée de façon individuelle. «La première chose qui a été regardée est la protection de la jeune fille. C’est pour cette raison qu’aucune information sur l’identité des personnes ne sera dévoilée. Pour le reste, il faut continuer à travailler en prévention et en sensibilisation auprès de notre clientèle et avec les médias pour ne plus voir une telle chose.»

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