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Quand la jeunesse s’installe à une station-service

Gabriel Dubois avoue qu’il se fait souvent demander si son nom a un lien de parenté avec Gabriel Nadeau-Dubois, mais il n’y en a absolument aucun. (Photo Métro Média) – Jean Carrier

EMPLOI. Le dicton qui dit que qui ne risque rien n’a rien s’applique bien à Gabriel Dubois. Le jeune homme de 21 ans vient de faire l’acquisition depuis deux semaines d’une station-service à Beauport.

Le jeune homme est évidemment enthousiaste quand vient le temps de parler de son investissement. «J’ai été gérant du dépanneur pendant environ deux ans et je suis parti par la suite pour faire de la vente dans le domaine de l’automobile. Je ne pensais pas vraiment à faire ce métier quand l’ancien propriétaire m’a contacté pour que j’achète l’endroit. C’est drôle, j’avais de l’argent d’économisé pour acheter une maison, mais finalement ce n’est pas un endroit où habiter que j’ai trouvé, mais une job», précise le nouvel acquéreur.

Le fait d’avoir déjà travaillé à la station-service lui a donné la confiance nécessaire pour passer à l’action. «Je connais déjà le coin et le fonctionnement du dépanneur. J’adore aussi le quartier. Je tiens à travailler aussi comme caissier pour m’assurer du bon déroulement des activités quotidiennes. J’ai toujours aimé parler aux gens et j’adore le service à la clientèle. Il y a des clients réguliers qui sont habitués de venir faire le plein ici.»

«J’avais de l’argent d’économisé pour acheter une maison, mais finalement ce n’est pas un endroit où habiter que j’ai trouvé, mais une job.»
– Gabriel Dubois

Celui qui est assurément un des plus jeunes dirigeants d’une station à essence de la région de Québec certifie que son âge a déjà mené à une situation cocasse. «J’ai passé en entrevue un monsieur de 50 ans et je voyais que ça le dérangeait de se faire passer en entrevue par un p’tit jeune. Finalement, ça s’est bien terminé et je l’ai engagé!»

Gabriel est un célibataire qui souhaite mettre l’accent sur son travail. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Avenir obscur

Avec la montée des prix de l’essence et une augmentation des véhicules qui fonctionnent avec l’électricité, certains pourraient questionner le choix du jeune homme. «Ça ne me fait vraiment pas peur et il reste au minimum 30 ans aux véhicules à essence. Je n’ai aucune distraction autre que mon travail et j’aimerais continuer à acquérir des stations-service dans le futur», termine le jeune homme avant d’aller faire le plein pour un client.

Un discours rafraîchissant provenant d’un jeune homme d’affaires ambitieux.

Aucun vol n’est survenu à son dépanneur, mais Gabriel se souvient qu’il y en a eu un àl’époque où il était gérant, mais il n’était pas d’office. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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