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Le 5e défi Iceman à Valcartier: Le corps et l’esprit poussés à la limite

(Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ÉVÉNEMENT. L’endurance mentale et physique de 1022 militaires a été mise à rude épreuve en parcourant 5,9 km de marche avec une charge de 12,2 kilos (27 lb) sur le dos, 5,2 km de raquette en montagne, 8,7 km de ski de fond et 7 km de course et de tir avec arme. Le 5e défi Iceman, tenu récemment à la base de Valcartier, a attiré des participants de partout au Québec, ainsi qu’une équipe d’Ottawa et près d’une vingtaine d’élèves officiers du Collège militaire royal Saint-Jean.

L’épreuve de tir faisait partie de ce 5e défi Iceman. (Photo gracieuseté – Caporal Marc-André Leclerc)

Initié comme un défi interne par le premier bataillon en 2016, l’événement a connu un tel succès qu’il a été reconduit chaque année tout en élargissant les critères d’admissions. «En 2018, il a été ouvert à tous les militaires du Québec», précise le major Michael Desaulniers-Guitard, responsable de cet événement. «La coordination débute vers la fin septembre. J’ai deux personnes qui s’occupent de la planification à temps complet et les 235 autres qui s’impliquent à temps partiel.»

«Cela permet aux militaires de réaliser un défi physique et mental dans une ambiance plus récréationnelle quelques jours avant la semaine de relâche.»
-Michael Desaulniers-Guitard

Alors que l’activité sportive s’est déroulée dans des conditions polaires en 2019, au moment où le thermomètre indiquait -27°C, il en fut tout autrement cette année. «C’est même trop chaud avec une température de +3°C et +4°C. Certains parcours ont été modifiés afin de nous assurer qu’il n’y avait pas de glace. Il commence à y avoir une menace pour l’entraînement à partir de -29°C. Si cela se produit, nous pouvons déplacer la compétition d’une journée ou on assume le risque et nous continuons quand même. Le défi Iceman n’a jamais été annulé en raison de la température.»

L’une des participantes au défi Iceman 2020. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Compétitifs jusqu’au bout

La médaille est symbolique pour les participants, mais le plus important demeure la préparation. Le major ajoute que le comité élabore des règlements de plus en plus précis afin d’éviter que des militaires utilisent certains aspects à leur avantage. «Nous avons deux modèles de raquettes qui sont acceptées. Si un participant arrive avec ses raquettes civiles, elles seront refusées. C’est la même chose pour des skis.»

Le responsable peut compter sur une quinzaine d’arbitres et une vingtaine de sentinelles qui assurent la sécurité des participants. Le 25 février, une très bonne équipe a été disqualifiée parce que le poids minimal de 27 livres du sac à dos n’était pas respecté. «Il manquait 91 grammes (.2 livre). Remporter une épreuve est une question de secondes.»

L’édition 2021 pourrait être plus grande que celle de cette année puisque le comité organisateur souhaite inviter les membres de la communauté militaire ailleurs au Canada et des partenaires de l’OTAN si possible.

Colonel Arsenault et Adjudant-Chef Morneau remettent les médailles et trophées aux participants gagnants de leur catégorie lors de la compétition ICEMAN 2020. (Photo : Marc-André Leclerc)

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