Charlesbourg animé par des vélos adaptés
COMPÉTITION. Résidents de Charlesbourg et des environs, vous avez certainement constaté que plusieurs rues se sont transformées au cours des derniers jours, pour laisser la place à un évènement d’envergure qui ne passe pas inaperçu.
Depuis le début de la semaine, on peut voir une panoplie de vélos adaptés rouler à grande vitesse dans les secteurs de la polyvalente de Charlesbourg, de l’Arpidrome et du quartier Bourg-Royal. Des athlètes provenant d’une trentaine de pays et inspirant la résilience et la persévérance s’entraînent en vue de leur participation à la Coupe du monde route paracyclisme UCI. C’est la première fois de son histoire que la ville de Québec tient cet évènement, organisé par Gestion SPACT et Adaptavie.
La course est présentée du jeudi 4 août au dimanche 7 août. On accueillera un peu plus de 300 athlètes vivant avec un handicap, 150 accompagnateurs et 200 bénévoles. Trois épreuves seront présentées, soit le contre-la-montre individuel, la course à relais en équipe et la course sur route. Les athlètes sont divisés en quatre classes, correspondant au type de vélo qu’ils utilisent. Les spectateurs qui se placeront le long du parcours pourront apercevoir le cycle (vélo régulier avec ou sans adaptation), le tricycle, le tandem (réservé aux athlètes vivants avec une déficience visuelle) et le vélo à main. «On souhaite faire un évènement inclusif et familial, et on espère que les citoyens participeront», a indiqué Ian Beaulieu, président-directeur général de Gestion SPACT. Des activités d’initiation à différents sports adaptés, des défis, des courses amicales, de l’animation et des kiosques complèteront l’offre familiale et bonifieront l’évènement.
Absence de Marie-Ève Croteau
L’athlète de Charlesbourg, Marie-Ève Croteau, ne pourra participer à la Coupe du monde en raison d’un ennui de santé. «J’étais sélectionnée pour participer, mais une bactérie a attaqué mes poumons. Par la suite, j’ai eu la Covid. Mes poumons sont encore très atteints. J’ai été hospitalisée et j’ai failli y passer.»
L’évènement revêt un caractère spécial pour elle, puisqu’il a lieu dans les rues où elle a grandi. «J’ai un sentiment de fierté, mais je suis peinée de ne pas participer. C’était mon rêve, et j’espère que la Coupe reviendra l’année prochaine.» Elle trouvera son plaisir à travers son implication et les encouragements pour son équipe.
Des retombées économiques sont estimées à 4,5 M$ pour la région. On compte 1500 nuitées en hébergement commercial générées.
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