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Des courses virtuelles simultanées pour le plaisir de courir ensemble

Photo: (Photo gracieuseté)

BOUGER. Nathalie Bisson, l’instigatrice du mouvement et du livre Le Pace du Bonheur a récemment mis sur pied un rendez-vous dominical virtuel pour courir en groupe au même moment, qu’on soit à Charlesbourg comme elle, ou en Gaspésie.

Nathalie Bisson est une personne vulnérable et particulièrement à risque face au coronavirus. Elle souffre de polyarthrite rhumatoïde sévère, est immunosupprimée et a dû arrêter de prendre sa médication anti-inflammatoire depuis le début du confinement pour être certaine de ne pas avoir contracté la maladie. Les anti-inflammatoires ont effectivement pour conséquence de masquer les symptômes de la Covid-19. «J’ai choisi le confinement total sans aucune médication. Mon corps s’est habitué aux douleurs, mais au début, j’étais incapable de descendre les escaliers», exprime celle qui évalue sa douleur désormais à 4 sur 10. Ce qui l’a aidée à surmonter ses douleurs importantes? Retrouver progressivement sa mobilité et se remettre à la course… Toujours à son rythme. L’étape suivante a été d’inciter les gens à sortir et se remettre à bouger ensemble, sous forme de course virtuelle.

Bouger seul et en groupe

Madame Bisson espère toujours que son événement, marathon du Le Pace du Bonheur se tiendra en septembre prochain à Rimouski, et que la pandémie se régularisera. «Je me suis dit, comment je vais faire pour accompagner et motiver tous les gens qui s’entraînent en vue de ce marathon? Alors j’ai eu l’idée d’organiser une course virtuelle sous forme de rendez-vous dominical sur Facebook», explique celle dont le logo coupé en deux «forme un arc-en-ciel». Cela fait trois semaines que la sportive tient son événement hebdomadaire. La semaine passée, plus de 300 personnes partout au Québec ont écouté sa courte vidéo à 10h pour donner le go collectif. À mi-parcours, soit environ 30 minutes plus tard, elle se filme en direct pour continuer à motiver les troupes.

La course se fait à son rythme, on peut marcher et courir en alternance, amener les enfants avec soi, en vélo par exemple. «Le but est de bouger ensemble, de passer du temps de qualité avec sa famille dehors tout en bougeant. On doit le faire pour soi et non pour la performance. Si tu veux arrêter après 20 minutes, tu peux arrêter!», fait-elle valoir, insistant sur la force et l’énergie du groupe.

Pour participer aux courses virtuelles et se renseigner sur le mouvement, on peut consulter la page Le Pace du Bonheur sur Facebook, section événements.

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