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Renée-Catherine Côté: globe-trotter à la découverte des cultures

DÉCOUVRIR LE MONDE. Renée-Catherine Côté habite Saint-Émile, mais elle a passé très peu de temps dans son quartier ces dernières années. Globe-trotter dans l’âme, elle découvre le monde à chaque occasion qu’elle trouve. De retour d’un séjour d’étude en Espagne, elle demeurera une partie de l’année à la maison d’ici son prochain plan.

Tout jeune, Renée-Catherine Côté a traversé le pays d’est en ouest. Sa mère ayant de la famille à Vancouver, elle a pris l’avion quelques mois après sa naissance. Puis vers 19 ans, le premier vrai projet a été une année sabbatique au Costa Rica. «Ça me plaît de vivre avec peu de choses. Tu as ton sac à dos, tu vas où tu veux, tu restes le temps que tu veux. Tu vis au jour le jour», fait valoir la jeune femme.

Les différents langages ne lui font pas peur. Avec le temps, elle a appris l’anglais et l’espagnol, des notions d’italien, d’allemand et d’arabe. «Pour moi, c’est important de comprendre la société, leur valeur et leur point de vue», ajoute-t-elle. Très sociable, l’Émiloise ne craint toutefois pas de la solitude. La plupart de ses aventures commencent en solitaire, mais elle rencontre souvent des voyageurs ou crée des amitiés avec les habitants des lieux qu’elle visite.

Chaque escapade a son but. Parfois, c’est pour la langue et à d’autres moments pour la formation. Renée-Catherine Côté est inscrite en études internationales et langues modernes à l’Université Laval. Elle souhaite trouver un emploi qui lui permettra de poursuivre ses expéditions à travers le monde.

Parmi les voyages les plus marquants, l’île de Bali en Indonésie ainsi que le Guatemala sont cités notamment en raison de la nature époustouflante aperçue lors des séjours. «Je ne m’attendais pas à voir des paysages aussi beaux», confie-t-elle.

Les retours sont parfois douloureux. Cependant, elle a écrit tous ses souvenirs pour ne pas en oublier un seul. Il s’agit de sa méthode à elle lorsqu’elle repose ses valises à la maison. Elle prend une journée à la fois. Quand c’est trop éprouvant, elle se donne la tâche de redécouvrir sa ville comme le font les touristes pour son coin de pays.

Questionnée à savoir comment elle réussit économiquement à faire autant de séjours à l’étranger, elle répond qu’elle habite chez ses parents, ne possède pas de voiture et évite les grosses dépenses. Elle suggère de garder toujours l’objectif du voyage en tête pour mettre de l’argent de côté.

Et le prochain ? «Un stage avec un organisme à but non lucratif», lance-t-elle.

Renée-Catherine en bref

22 ans

17 pays visités

Plus de 120 villes

 

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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