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Igloo, sculptures sur neige et 5 à 7 pour Steeve Larouche et sa famille

(Photo Métro Média - Jean Carrier) Photo:

INUSITÉ. La rue de la Girouille n’est plus la même depuis quelques semaines. La famille Larouche, qui réside sur la rue beauportoise, occupe son temps libre depuis les deux dernières semaines en peaufinant plusieurs sculptures sur neige sur la cour avant de la résidence. Le résultat est spectaculaire.

La famille Larouche a également placé des lumières pour admirer le projet en soirée.
Photo Métro Média – Jean Carrier

«Cela a commencé avec mon fils Andy qui voulait construire un igloo. Ensuite, on s’est dit qu’on devait construire un bar pour profiter de nos 5 à 7. On s’est dit par la suite qu’on ne pouvait pas en rester là et qu’il fallait mettre un peu de vie. On a fait un ours polaire et les autres sculptures ont suivi. Je pense que là on n’a pas mal fini, il reste la queue de baleine à terminer et ça va être le produit final. On s’amuse avec ça», explique Steeve Larouche, qui travaille comme support technique pour Hydro-Québec à la Baie James.

L’aspect pratique n’a pas été négligé alors que l’igloo a été utilisé à quelques reprises. «J’ai couché une fois dedans avec ma conjointe et on est très bien. Mon gars l’a également utilisé. On a placé un matelas d’un pouce au sol et avec nos sacs de couchage, c’est parfait.»

Un fait qui est corroboré immédiatement par sa conjointe, Sandra Fortin. «C’est vrai, on n’entend rien. Il n’y a pas de lumière et c’est vraiment facile d’y dormir. J’y ai dormi deux fois et il n’y fait aucunement froid.»

Steeve Larouche est toujours prêt pour un 5 à 7 extérieur.
Photo Métro Média – Jean Carrier

Projet familial

L’horaire atypique de l’homme de 55 ans lui a permis d’avoir beaucoup de temps à consacrer au projet.

«Il fallait que ça se fasse avant que je retourne à la Baie James. Je possède également un grand terrain, donc l’espace a été facile à trouver. C’est une façon d’occuper son temps durant la pandémie. Ma conjointe et ma fille Frédéricke ont vraiment donné un bon coup de main. On travaille toute la journée là-dessus et on se prend un verre au bar pour terminer nos journées! C’est un peu comme notre propre carnaval.»

Voisinage curieux

Le projet est facilement visible de la rue alors qu’il n’est pas rare de voir des curieux admirer les œuvres d’art.

«Nous n’avons pas vraiment d’expérience en sculptures sur neige. On procède par essais et erreurs tout simplement. Depuis notre initiative, il n’y a aucun besoin de radar dans la rue. Tous les chars ralentissent pour observer ce que l’on fait. Des passants sont venus nous voir à tous les jours pour observer nos progrès», termine le sympathique quinquagénaire avant de retourner travailler sur l’angle de la queue de la baleine qui lui cause encore du tracas.

Steeve Larouche travaille sur la queue de la baleine.
Photo Métro Média – Jean Carrier

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