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L’industrie de la construction a 20 000 postes à combler

Les jeunes en formation sont accueillis à bras ouverts à l’occasion du premier Chantier de l’emploi organisé par l’ACQ-Québec. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

EMPLOI. Le défi de la pénurie de main-d’œuvre n’épargne pas l’industrie de la construction. Cet important domaine d’activité économique prévoit pourvoir 20 000 postes par année au Québec, au cours de la prochaine décennie, pour maintenir son rythme de croissance.

C’est le constat établi par Guillaume Houle, responsable des affaires publiques à l’Association de la construction du Québec (ACQ), lors de l’inauguration du premier Chantier de l’emploi. Le rendez-vous qui prend place chez Capitale Hélicoptère, les 18 et 19 octobre, se tient sous le thème voulu rassembleur «Viens construire ton avenir».

Les opportunités d’embauche sont nombreuses et dans une diversité de corps de métier. Quelque 20 000 postes par an sont à combler au Québec. (Photo Métro Média – François Cattapan)

«Les besoins sont importants et dans tous les corps de métier. Quand on parle de construction, on pense souvent aux charpentiers, menuisiers, monteurs de structures, électriciens et plombiers. Or, c’est dans les occupations oubliées que les manques de relève sont les plus flagrants. Mentionnons par exemple les calorifugeurs, les ferblantiers, les plâtriers, ainsi que les nombreux emplois qui ont trait à l’administration, l’évaluation et la gestion de projets», précise M. Houle.

Selon ce dernier, les besoins varient en fonction des sphères d’activité. Ainsi, pendant que le domaine résidentiel fluctue avec les aléas de l’économie, le secteur industriel dépend des débouchés dans les ressources naturelles et le Plan Nord. De son côté, le secteur commercial et institutionnel s’appuie sur un apport régulier d’investissements de la part des entreprises, mais aussi des gouvernements dans les écoles, les hôpitaux et les infrastructures.

«En résumé, poursuit M. Houle, l’industrie roule à plein régime et les besoins de travailleurs sont constants. Car, en plus du vieillissement des effectifs, il y a un taux de roulement élevé de l’ordre de 30% sur cinq ans à compenser. Cela induit des défis de rétention de la main-d’œuvre, qui pavent la voie à de nouvelles mesures de gestion des ressources humaines et à l’intégration des technologies. Il faut évoluer.»

Besoin récurrent

Sur place, pour cette édition initiale du Chantier de l’emploi régional, on dénombre une centaine d’employeurs et de centres de formation professionnelle. «L’ACQ-Québec compte près de 1150 entreprises, indique sa directrice générale Véronique Mercier, dont des entrepreneurs généreux et spécialisés, des fournisseurs de produits et services, ainsi que des manufacturiers. Le but de ce premier de plusieurs rendez-vous du genre consiste à promouvoir l’embauche et le recrutement dans diverses disciplines, pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Le défi est grand et permanent.»

Pour plus d’information: chantieremploi.com

Se déroulant sur deux jours (17 et 18 octobre) dans l’espace congrès de Capitale Hélicoptère à Québec, le Chantier de l’emploi a été inauguré vendredi matin. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

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