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La révision du pôle d’échanges retarde Le Phare

Le projet Le Phare ne peut être mis en chantier, tant que les plans de la station souterraine d’interconnexion ne sont pas définis. (Illustration gracieuseté) Photo:

MOBILITÉ. L’intention de la Ville de Québec de revoir la configuration du futur pôle d’échanges du tramway sur Laurier ne devrait pas avoir d’impact sur l’échéancier du projet de transport en commun. Toutefois, il en aura sur la construction du complexe immobilier Le Phare, qui sera reportée d’au moins deux ans.

Une annonce en ce sens a été faite dans les médias par le Groupe Dallaire, qui se voit dans l’obligation de licencier les 70 employés dédiés à ce méga projet. Devant débuter cet automne, le chantier ne pourra se mettre en branle avant 2021, le temps que les plans de la station souterraine du tramway à intégrer au complexe soient précisés.

Selon le président de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge et président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Rémy Normand, «ce contretemps est devenu nécessaire. La Ville en a fait la demande au promoteur, à la suite de l’entrée en action du ministère des Transports du Québec (MTQ) dans le réaménagement du pôle, incluant le terminus du RTC, la station du tramway et l’arrivée des bus de la Rive-Sud».

Il précise que ce n’est pas un problème d’ingénierie, mais bien un souci de planification du bon fonctionnement de l’interconnexion. «Avant de bâtir, on doit s’assurer que tout soit efficace et fluide pour aboutir à une solution optimale dans les correspondances entre les rives. Avec le MTQ, on a convenu de revoir le concept afin de partir sur de bonnes bases et de soumettre des exigences précises au promoteur.»

M. Normand assure que cela ne remet pas en question le choix du site, ni le tracé ni les échéanciers du tramway. Il déplore au passage que des «pseudo spécialistes» en ont profité pour proposer un nouvel endroit où aménager le pôle d’échanges. Pourtant, rien ne change, et le projet de réseau structurant de transport en commun (RSTC) continue dans son déploiement. C’est le Groupe Dallaire qui encaisse le coup. Car, tant que les plans du sous-sol du complexe devant accueillir le pôle d’échange ne sont pas définis, il ne peut implanter les fondations des quatre tours à ériger, dont un gratte-ciel de 65 étages.

«Avant de bâtir, on doit s’assurer que tout soit efficace et fluide pour aboutir à une solution optimale dans les correspondances entre les rives.» – Rémy Normand, président du RTC

Québec Hebdo

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