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Future centrale de police : report de la fermeture des postes d’arrondissement

Photo: (Photo Capture d'écran- Google map)

RÉORGANISATION. La future centrale de police de Charlesbourg, que l’administration policière souhaite investir fin 2022 ou début 2023, en est encore au stade de projection : aucun échéancier n’est établi. La fermeture des postes d’arrondissement initialement prévue à l’automne pour relocaliser les patrouilleurs à Sainte-Foy et à la centrale Victoria, est repoussée quant à elle au printemps 2020.

Vendredi matin, les partis d’opposition municipaux se sont insurgés contre la nouvelle du report de la fermeture des postes d’arrondissement et de la relocalisation repoussée des policiers, en réaction aux révélations de Radio-Canada. Jean Rousseau, de Démocratie Québec, et Jean-François Gosselin, de Québec 21 exigent des explications de la part de l’administration municipale.

La réorganisation des effectifs policiers devait se faire à le centrale Victoria, pourtant vétuste. Également, l’édifice F-X Drolet de la rue du Pont, devait accueillir un centre de détention et un poste de quartier en plus de la cour municipale. Le chantier accuse du retard : le ministère de L’Environnement tarde en effet à autoriser les travaux.

La centrale Victoria «pleinement fonctionnelle»

Jocelyn Bélanger, directeur adjoint à la surveillance du territoire, a réagi vendredi en point de presse aux critiques des partis d’opposition. Selon lui, la centrale est «pleinement fonctionnelle». Il précise aussi que ce sont principalement des patrouilleurs qui seront relocalisés qui n’ont pas besoin de bureaux.

«La raison principale, c’est qu’on ne voulait pas précipiter les choses. Il ne faut pas oublier qu’on a signé la convention collective. On va prendre l’automne pour rencontrer l’ensemble de nos employés et répondre à leurs questions et leur donner toute l’information sur la réorganisation», se défend M. Bélanger.

L’abandon de la nouvelle centrale de police sur le terrain voisin de la Sûreté du Québec, dans Lebourgneuf, en mai 2018, avait forcé la Ville à évaluer plutôt des terrains de l’arrondissement Charlesbourg. On apprenait alors que l’endroit initialement prévu serait finalement trop exigu, les places de stationnement insuffisantes et que les coûts de construction avaient littéralement explosé, passant de 40 à 72 M$. Le maire avait blâmé son conseiller municipal de l’époque Jonatan Julien, qui avait alors claqué la porte de son parti.

Questionné sur l’avenir de la maison patrimoniale qui se trouve sur le terrain de la future centrale à Charlesbourg, Jocelyn Bélanger n’a pas été en mesure de répondre. «C’est le service des immeubles qui va évaluer cette question-là et trouver des solutions. […] Je n’ai pas plus d’informations à ce niveau-là», a-t-il indiqué.

Le maire de Québec n’a pas voulu commenter le dossier vendredi. Il a cependant promis un comité plénier sur le sujet pendant l’automne.

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